Open d'Australie juniors : La sensation Ksenia Efremova (14 ans)

Open d'Australie juniors : La sensation Ksenia Efremova (14 ans) ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 24 janvier 2024 à 14h13

La Française Ksenia Efremova (14 ans), qui n'a toujours pas laissé échapper le moindre set, continue à épater à l'Open d'Australie juniors, dont elle va disputer les quarts de finale.

Elle sait déjà ce qu'elle veut. Qualifiée mercredi pour les quarts de finale du tournoi juniors de l'Open d'Australie à seulement 14 ans, Ksenia Efremova, naturalisée française en septembre dernier, n'a pas hésité à afficher ses ambitions après son succès de mardi contre l'Américaine Mia Slama, de trois ans son aînée (6-4, 6-2 en 1h24). "Mon objectif est de devenir une légende, de gagner le plus possible de titres du Grand Chelem. Je ne sais pas le nombre mais j'aimerais en gagner plus que Steffi Graf ou que Serena Williams", a ainsi confié, en anglais, à L'Equipe, Efremova, qui n'a toujours pas perdu le moindre set pour son premier Majeur. Titulaire d'une wild-card, la 1105e au classement WTA avait débuté son aventure à Melbourne en écartant la tête de série numéro 5, la Tchèque Tereza Valentova (7-6[2], 6-4), avant de dominer la Japonaise Hayu Kinoshita (6-2, 6-3).

Un caractère "super fort" et un "gros ego"

Pour une place dans le dernier carré, Efremova va défier la tenante du titre en double et tête de série numéro un, la Slovaque Renata Jamrichova. Face à qui celle qui a remporté fin décembre une épreuve chez les « grandes », le tournoi ITF de Monastir, arrivera, malgré son déficit de taille, sans aucun complexe, avec son "caractère super fort" et son "gros ego", comme l'explique son entraîneur Pierre Débrosse. "Les gens disent ça mais je ne peux évaluer moi-même mon mental. Je dirais que je me bats sur chaque balle, que je ne donne jamais un point, que je suis très sérieuse sur cet aspect-là", confie pour sa part l'intéressée. Ultra-précoce, la jeune joueuse d'origine russe, installée depuis 2019 dans le sud de la France, au sein de l'académie de Patrick Mouratoglou, fait donc déjà parler d'elle au plus haut niveau, comme le prédisait de dernier. "Je suis convaincu qu'elle peut gagner des titres pour la France", déclarait Mouratoglou à France 2 avant qu'elle ne décroche son premier titre chez les professionnelles.

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