Schwartzman : " C'était un match horrible ! "

Schwartzman : " C'était un match horrible ! "©Media365
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Aurélien CANOT, Media365, publié le vendredi 06 novembre 2020 à 18h45

Balayé par Daniil Medvedev en une heure de jeu, vendredi en quarts de finale du Rolex Paris Masters, Diego Schwartzman n'a pas mâché ses mots ensuite devant la presse. L'Argentin n'a pas parlé de honte, mais c'était tout comme.

« Tout était mauvais chez moi aujourd'hui. C'était un match horrible ! » Encore marqué par sa prestation fantomatique de vendredi face à Daniil Medvedev dans le premier quart de finale du Rolex Paris Masters, Diego Schwartzman n'y est pas allé par quatre chemins après-coup au moment de revenir en conférence de presse sur la gifle (6-3, 6-1) reçue face au Russe en une heure de jeu. Certes, le petit Argentin a eu le sentiment de tomber sur un Medvedev au sommet de son art lors de cette partie, mais il ne s'excusait pas pour autant d'être autant passé au travers, d'autant qu'il connaissait par coeur son adversaire. Au-delà de la très belle performance du Russe ou de la sienne, catastrophique, le numéro 9 mondial avait surtout beaucoup de mal à comprendre comment il avait pu être aussi transparent sur ce quart de finale.

Medvedev : « Si j'arrive à poursuivre avec mon service robuste... »

« Je suis arrivé au match en ayant derrière moi de bons matchs, de bonnes semaines et rien de bien n'est ressorti. C'est décevant. Il n'y a rien d'autre à dire. Je ne vais pas penser à ce match pendant des heures, mais je sais qu'il y a beaucoup de choses que j'ai mal faites  ; j'ai commis beaucoup d'erreurs. Je n'étais pas robuste. Je n'avais pas une bonne défense. C'était un match horrible en ce qui me concerne », avouait le bourreau du jeune Espagnol Davidovich Fokina, conscient toutefois que son sport implique aussi de vivre de telles désillusions. « Moi, je pense que j'ai rendu une mauvaise copie de mon côté. Tout était mauvais chez moi aujourd'hui. Cela peut arriver. » De son côté, Medvedev, lui, avait la sensation de pouvoir voir venir si tant est qu'il continue à aussi bien servir. « Lorsqu'on joue sur une surface rapide, il faut avant tout bien servir. Si j'arrive à poursuivre avec mon service robuste, à ce moment-là, je pourrais mieux prendre l'ascendant, notamment sur les tie-break ».

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