Paris 2024 : Alcaraz privilégie la médaille d'or plutôt que Wimbledon

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 11 juin 2024 à 11h30

S'il faut vraiment choisir... Le caractère unique de Paris 2024, qui plus est à Roland-Garros où il vient d'inscrire des souvenirs inoubliables, dessine forcément la hiérarchie des rêves de Carlos Alcaraz.

Nos confrères espagnols de Marca ont proposé un choix cornélien à Carlos Alcaraz, au lendemain de sa victoire à Roland-Garros : la médaille d'or olympique à Paris 2024, ou plutôt un deuxième sacre (consécutif) à Wimbledon. "C'est compliqué, mais les Jeux ont lieu tous les quatre ans et c'est un tournoi spécial, parce que vous ne jouez pas seulement pour vous. Vous représentez un pays tout entier, donc pour cette année, je choisirais une médaille d'or olympique." Avoir déjà gagné sur le gazon londonien, et de quelle manière (au cinquième set contre Novak Djokovic), l'aide peut-être dans sa décision...

"Des choses que je ne croirai qu'après les avoir vécues"

Le Queen's, la semaine prochaine, sera son seul tournoi de préparation sur herbe avant Wimbledon quinze jours plus tard (à partir du lundi 1er juillet). Puis il basculera immédiatement sur Paris 2024, sans nouveau tournoi de terre auparavant. Des étoiles déjà (et encore) plein les yeux, ainsi qu'il l'a confié cette fois à L'Equipe : "En revenant fin juillet, j'aurai probablement de chouettes flash-backs qui me viendront à l'esprit. Ce sera un tournoi très spécial, mes premiers Jeux juste après avoir gagné mon premier Roland. Me battre pour une médaille d'or pour mon pays, jouer en double avec mon idole Rafael Nadal, ce sont des choses que je ne croirai qu'après les avoir vécues."

En cas de médaille d'or en double (et/ou en simple), qui serait si symbolique, "ça méritera aussi son petit tatouage", honneur réservé normalement sur le corps de Carlos Alcaraz aux seules victoires sur les tournois du Grand Chelem. Quoi qu'il en soit, cette étape inhabituelle dans le calendrier permettra peut-être au nouveau vainqueur le plus jeune de l'histoire sur les trois surfaces majeures (dur à l'US Open, gazon à Wimbledon, terre battue à Roland-Garros) de garder le plaisir si difficile à maintenir à de telles hauteurs : "On oublie que je suis jeune. Chaque personne a son propre fonctionnement, moi j'ai dû apprendre la déconnexion. Après Wimbledon l'été dernier, sur la tournée américaine, ça m'a coûté de chercher en vain mon meilleur niveau, de profiter, de sourire. Je n'y arrivais pas... Il y a eu des moments où j'ai trouvé ça dur de voyager, de m'entraîner. Ce sont des moments importants, aussi, quand surgissent les doutes, ça fait grandir."

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