Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 30 mars 2022 à 10h42
La rencontre de Nick Kyrgios, sans trop de surprise, a été mouvementée à Miami, avec de sérieuses invectives entre le joueur et l'arbitre. Sanctionné d'un jeu de pénalité, l'Australien a ensuite exprimé sa façon de penser.
Nick Kyrgios s'est encore fait remarquer mardi, en écopant d'un jeu de pénalité en huitièmes de finale du Masters 1000 de Miami contre Jannik Sinner (7-6, 6-3). C'était à l'issue du premier set, conclu par un fracas de raquette. Au cours du tie-break, il avait déjà reçu un point de pénalité - donc un deuxième avertissement - après s'en être pris à l'arbitre : "J'ai juste dit à mon équipe que Matthew Reid, un ancien joueur, aurait pu faire aussi bien sur la chaise. Si ça vaut un point de pénalité à 5-3 dans un jeu décisif en huitièmes de finale d'un Masters 1000... Chacun en décidera. Moi, je pense que c'est ridicule."
"J'apporte à ce sport, le public est venu en masse"
Nick Kyrgios, plusieurs heures après la fin du match, continuait d'en vouloir particulièrement à Carlos Bernardes, qu'il estime trop en recherche d'attention : "Un arbitre n'a pas à devenir le centre de l'attention en étant hué par tout le public. Ce n'est pas son job. Personne n'a acheté un billet pour le voir parler. La majorité des gens sont là pour me voir jouer, sans me vanter. Et à 40-40, il ne fait que parler. Tout est électronique, il n'a rien à faire d'autre que d'annoncer le score, et il ne parvient même pas à se contenter de ça."
Le joueur de 26 ans, qui avait humilié Andrey Rublev en début de tournoi (6-3, 6-0), pense que l'ATP ne devrait pas se positionner ainsi contre lui : "Denis Shapovalov n'a reçu que 5 000 dollars pour avoir envoyé la balle dans l'oeil d'un arbitre, moi je prends 25 000 dollars pour jeter ma raquette sans toucher personne... Ce n'est pas juste. J'apporte à ce sport, le public est venu en masse. Mais on ne protège pas les stars, on les exclut. Je suis habitué."