Guillaume Marion, Media365, publié le lundi 16 décembre 2024 à 19h35
Récemment attaqué par Nick Kyrgios concernant son affaire de dopage, Jannik Sinner a reçu le soutien d'Angelo Binaghi, le président de la Fédération italienne, qui a répliqué s'en prenant à l'Australien.
Décidément, l'affaire de dopage qui touche Jannik Sinner continue de faire beaucoup parler. Si Rafael Nadal et Roger Federer ont notamment apporté leur soutien au nouveau numéro un mondial, d'autres préfèrent s'en prendre à ce dernier. C'est notamment le cas de Nick Kyrgios. Lors d'un épisode du podcast Nothing Major, celui qui va faire son retour sur les courts en 2025 a attaqué le jeune prodige italien (23 ans). Par chance, ce dernier a vu Angelo Binaghi, le président de la Fédération italienne de tennis voler à son secours. « Il n'y a plus besoin de faire le moindre commentaire à ce sujet. Même les accusateurs de l'AMA soutiennent la reconstruction faite par Sinner. Il reste l'un des athlètes les plus propres et les plus exemplaires du sport mondial », a notamment déclaré ce dernier, en marge de la cérémonie des Colliers d'Or à Rome.
« Pas juste de laisser un garçon innocent sur le gril »
« Cet incident s'est produit mais c'est en train de devenir un cas d'école. Les règles vont changer et il n'est pas juste de laisser un garçon innocent sur le gril pendant si longtemps. J'ai dit à Jannik (Sinner) que cela aidait aussi d'avoir des imbéciles qui vous attaquent dans la vie comme il le fait. Je m'inquiéterais si quelqu'un comme Kyrgios disait que Sinner se débrouillait bien, a par la suite expliqué Binaghi, dans des propos repris par le média italien Tuttosport. S'ils (Sinner et Kyrgios) devaient se rencontrer en Australie, je serai là et je rirai. (...) Améliorer cette année 2024 est impossible, maintenant la barre est beaucoup plus haute. Il y a des 22-23 ans que le monde nous envie, ils ont 10-15 ans de grands succès devant eux. L'avenir est à nous. » Loin de tout cela, Sinner aura sans doute envie de rapidement faire oublier cette histoire et de prouver sur les courts en 2025 qu'il est bel et bien le nouveau patron du circuit ATP.