Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 12 octobre 2024 à 17h30
Alors qu'il est désormais intouchable au classement ATP et terminera la saison à la première place mondiale, Jannik Sinner n'a pas semblé donner trop d'importance à cette performance inédite pour un joueur italien.
Ce n'était qu'une question de temps. Vainqueur de l'Open d'Australie et de l'US Open cette année, en plus de deux Masters 1000 à Miami puis Cincinnati, Jannik Sinner ne pourra plus être délogé de la première place au classement ATP d'ici la fin de l'année 2024. Et ce grâce à sa qualification pour la finale du Masters 1000 de Shanghai, pour laquelle il aura face à lui un certain Novak Djokovic. Présent en conférence de presse après son succès sur Tomas Machac, le Transalpin a assuré que cette performance tout à fait inédite pour un joueur venant d'Italie ne va pas bouleverser sa vie. « Cela ne change rien parce que je regarde toujours de mon côté ce que je dois faire et ce que j'essaie d'accomplir », a-t-il affirmé avant de confier que « c'est très bien pour l'Italie » et de faire l'éloge de son « très beau pays ».
Sinner : « Il n'y a pas que moi »
« Nous avons tout ce dont nous avons besoin, a-t-il affirmé. Nous avons une nourriture incroyable, nous avons des montagnes, nous avons la mer, nous avons des mentalités différentes qui viennent de chaque partie de l'Italie, c'est tout simplement agréable. » Le natif de San Candido assure être « très fier d'être italien et de ramener quelque chose pour les fans », qui lui « donnent tellement d'amour ». Ne cachant pas être « heureux d'être dans cette position », Jannik Sinner a profité de cette occasion pour mettre en lumière le tennis italien dans sa globalité. « Il n'y a pas que moi, nous avons tellement de grands joueurs, tellement d'entre nous sont dans le Top 100, le Top 200, c'est incroyable que le tennis se développe, et j'espère qu'il pourra encore grandir », a-t-il conclu face aux journalistes. Dans un détachement dont il est désormais coutumier, le patron du circuit professionnel masculin ne s'est pas laissé gagner par l'émotion alors qu'il écrit l'histoire du tennis italien depuis de longs mois.