Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 28 mars 2022 à 12h44
Malgré une sixième élimination consécutive au deuxième tour à Miami, Andy Murray peut encore performer sur le circuit, et notamment sur herbe d'après son entraîneur Ivan Lendl.
Un petit tour, et puis s'en va. Comme à l'Open d'Australie, à Rotterdam, à Doha, à Dubaï et à Indian Wells, Andy Murray a été éliminé au deuxième tour pour la sixième fois consécutive à Miami. Opposé samedi à Daniil Medvedev, il s'est incliné en deux manches (6-4, 6-2). Mais pour son coach Ivan Lendl, avec qui il a remporté ses trois titres du Grand Chelem et qui est de nouveau à ses côtés depuis Indian Wells, cette défaite reste malgré tout encourageante. "Aussi bête que cela puisse paraître, je ne savais pas à quoi m'attendre. Mais oui, j'ai été agréablement surpris, a déclaré l'Américano-Tchèque, rapporte le Daily Mail. Il a joué un très bon premier match (une victoire 7-6, 6-1 contre Federico Delbonis, ndlr). Et je trouve que le match d'aujourd'hui était beaucoup plus serré que ce n'indique le score, même s'il n'a pas eu de balle de break. Il y a eu de bons rallyes. Mais cela aurait aidé s'il avait mieux servi."
Lendl : "L'herbe est la meilleure surface d'Andy"
Il est vrai qu'avec seulement 51% de premiers services, l'Ecossais de 34 ans, 84e au classement ATP, n'avait pas beaucoup de chances de s'en sortir. "Mais il est bien, assure encore Lendl. Quand vous affrontez l'un des deux meilleurs joueurs du monde, on ne peut pas se frustrer ne serait-ce qu'une seconde, ou il vous découpe en morceaux. (Medvedev) est vraiment un très bon, et si vous perdez votre concentration et commencez à s'inquiéter pour d'autres choses, ça ne va pas vous aider." Et maintenant ? Murray va zapper la saison sur terre battue et se préparer aux Etats-Unis, à Orlando, afin d'être prêt pour l'herbe, et Wimbledon. "Je dirais que l'herbe est la meilleure surface d'Andy. Et c'est la pire surface de beaucoup de joueurs. Ce qui augmente évidemment ses chances." De là à le voir remporter à nouveau le Grand Chelem londonien, il n'y a qu'un pas, que Lendl ne franchira toutefois pas...