Aurélien CANOT, Media365, publié le mardi 29 novembre 2022 à 19h10
Sur le plan des statistiques au service, Nick Kyrgios (27 ans), remonté à la 22eme place du classement mondial, termine la saison devant tout le monde. Avec 92,9% d'efficacité sur ses mises en jeu durant la saison, l'Australien devance les Américains John Isner et Reilly Opelka.
Nick Kyrgios (27 ans) a peut-être besoin d'argent. C'est en effet pour gagner davantage, à l'entendre, que l'Australien a zappé la récente finale de Coupe Davis qui a vu son pays s'incliner en finale face au Canada de Felix Auger-Aliassime et Denis Shapovalov, préférant disputer une exhibition du côté de l'Arabie Saoudite. En revanche, "Crazy Nick" n'a pas besoin de travailler son service. Plus exactement, si le joueur remonté au 22eme rang mondial a tout intérêt à continuer de s'entraîner pour que ce domaine de jeu qui constitue assurément l'un de ses atouts premiers reste aussi productif à l'avenir, il peut également prendre le temps de s'asseoir pour se délecter de ses statistiques cette saison. Kyrgios, battu en finale à Wimbledon par Novak Djokovic pour sa première finale dans un tournoi du Grand Chelem, quart de finaliste à l'US Open et vainqueur du tournoi de Washington notamment, vient assurément de boucler l'exercice le plus réussi de sa carrière. Il a surtout atteint des sommets au service.
Tous les spécialistes dans le rétroviseur de Kyrgios
Ainsi, l'ancien numéro 13 mondial a fait mieux dans ce domaine que tous les joueurs du circuit, les meilleurs inclus. L'Australien a ainsi terminé la saison avec un pourcentage presque vertigineux en ce qui concerne ses engagements. De tous les jeux qu'il a joués sur son service en 2022, le natif de Canberra, toujours persuadé qu'il est meilleur lorsqu'il travaille sans entraîneur que l'inverse, en a remporté... 92,9%. Non seulement les géants que sont Rafael Nadal, Novak Djokovic ou Roger Federer, fraîchement retraité, n'arrivent pas à la cheville de Kyrgios sur ce point, mais Kyrgios peut également se vanter de dominer les joueurs ayant la réputation d'être les plus difficiles à breaker. Les géants américains John Isner (92,9% de jeux de service gagnés) et Reilly Opelka (91,2%) comme le Polonais Hubert Hurkacz, quatrième meilleur serveur de l'année, terminent ainsi dans le rétroviseur de la machine à aces aussie.