ATP : Ce qui a manqué à Gasquet

ATP : Ce qui a manqué à Gasquet©Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 18 septembre 2021 à 15h02

Interrogé par Nicolas Mahut sur ce qui lui a manqué pour réaliser une carrière encore plus belle, Richard Gasquet (35 ans) avoue qu'il aurait bien aimé disposer d'une des armes de son ami Jo-Wilfried Tsonga...



Il n'est pas encore prêt à tirer sa révérence. Tête de série numéro 1 à Rennes cette semaine, Richard Gasquet, qui n'a pas laissé échapper le moindre set en Bretagne, prend toujours du plaisir sur les courts. A 35 ans, celui qui occupe aujourd'hui le 85e rang mondial est "heureux d'être en France, avec du public", a-t-il confié à Nicolas Mahut dans un entretien pour We Are Tennis. Mais qu'est-ce qui le motive encore ? "C'est tout simplement le plaisir du jeu et du sport. Même quand j'arrêterai le tennis - forcément, ça ne va pas tarder, cette année, début d'année prochaine, fin d'année prochaine, tout peut arriver - je sais que je jouerai toujours. Je sais que je m'amuserai avec les amis."

Celui qui a été éliminé d'entrée à l'US Open, face au futur vainqueur Daniil Medvedev, après avoir atteint le deuxième tour à Roland-Garros, où il a été sorti par Rafael Nadal, en route vers son 13e sacre Porte d'Auteuil, puis à Wimbledon, contre Roger Federer, se sent "encore compétitif. Tant que je jouerai les Grands Chelems, et que je peux en jouer quatre par an, je continuerai." Questionné ensuite sur ce qui lui a manqué pour faire encore une plus grande carrière, l'ancien numéro 7 au classement ATP, dont le revers est considéré comme l'un des plus beaux du circuit, avoue qu'il aurait bien pris une des qualités de son grand copain Jo-Wilfried Tsonga...

"J'ai eu beaucoup de pression"

"C'est plus le service qui m'a handicapé pour battre des énormes joueurs. Un gros service un peu à la Jo ou un truc comme ça, je pense que ça m'aurait ouvert beaucoup de perspectives", estime-t-il ainsi. Le Biterrois a aussi évoqué l'énorme attente qu'il a suscitée très jeune, lui qui avait fait la une de Tennis Magazine à l'âge de 9 ans, avec le titre suivant : "Le champion que la France attend ?" "J'ai eu beaucoup de pression derrière moi, beaucoup d'attentes. Je pense que j'aurais aimé avoir un Sergi Bruguera ou un Sébastien Grosjean à 16 ou 17 ans", admet-il. Un Bruguera dont le poster était affiché sur le mur de sa chambre d'enfant, comme Henri Leconte, dont il apprécie modérément les commentaires à son égard : "Ce n'est pas celui qui a été le plus agréable durant ma carrière... Mais bon, en tout cas, il a été sur mon mur."

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