ATP - Adélaïde : Medvedev et Khachanov verront les quarts

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Guillaume Marion, Media365, publié le mercredi 04 janvier 2023 à 09h30

A Adélaïde, les Russes Daniil Medvedev et Karen Khachanov ont tranquillement validé leur billet pour les quarts de finale du tournoi et se retrouveront pour une place en demi-finale.

Cette fois, Daniil Medvedev a pu se tester sur un match entier. En effet, après une entrée en lice tronquée (abandon de Lorenzo Sonego à 7-6, 2-1 au 1er tour, après 1h39 de jeu), le Russe a cartonné ce mercredi à Adélaïde. Opposé à Miomir Kecmanovic, l'actuel 7eme mondial au classement ATP a déroulé son tennis et s'est très facilement imposé en deux sets (6-0, 6-3) et en à peine 1h08 de jeu. Pour se tester sur la durée en ce début d'année 2023, le natif de Moscou devra donc encore un peu patienter... peut-être jusqu'au prochain tour. En Australie, après un premier jeu de service disputé, Medvedev n'a rien laissé au Serbe et a breaké à trois reprises (en trois tentatives). La seule véritable alerte sur son service, à 5-0, ayant été vite oubliée. Par la suite, si Kecmanovic a fini par réagir et à marquer ses premiers jeux, ce dernier a craqué au pire des moments.

Du (très) lourd à venir pour Medvedev

En effet, à 4-3 pour le Russe, le 29eme mondial a perdu une dernière fois sa mise en jeu et le vainqueur de l'US Open en 2021 a profité de l'aubaine pour ensuite conclure à 6-3. Alors que l'Open d'Australie (16-29 janvier) se rapproche à grands pas, Medvedev va désormais voir l'adversité monter de quelques crans. Car, en quart de finale de cet ATP 250, le Moscovite aura un adversaire de taille sur le papier : Karen Khachanov. Après avoir sorti l'Argentin Pedro Cachin pour ses débuts (6-2, 6-4), le 20eme mondial a cette fois dominé sans trembler le Britannique Jack Draper (6-4, 6-2) et s'avance aux portes du dernier carré avec deux bons tests au compteur. A noter, que le vainqueur de ce duel 100 % russe devrait normalement ensuite affronter un très gros client derrière, à savoir Novak Djokovic ou Denis Shapovalov, à moins que Quentin Halys ou Roman Safiullin ne créent la sensation d'ici là.

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