Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 18 novembre 2024 à 18h55
L'affrontement très intense de samedi a permis à certains joueurs de se montrer encore plus que d'autres.
Louis Bielle-Biarrey a été un des grands acteurs de la victoire des Bleus contre les Blacks (30-29) au Stade de France, avalant son aile gauche dans tous les sens et inscrivant notamment ce formidable troisième essai qui permettait aux hommes de Fabien Galthié de prendre sept points d'avance à une demi-heure de la fin - soit la plus large avance des Français au cours de la rencontre. Le joueur de l'UBB a tellement tout donné qu'il en a même vomi sur la pelouse après le match : "Tout est un peu ressorti, la pression, peut-être la fatigue... Un peu tout ! Mais rien de grave." Le sourire était très largement revenu, il n'est même jamais parti après une telle soirée, sans doute son plus grand match en bleu pour sa treizième sélection à seulement 21 ans.
"J'ai eu pas mal d'occasions, parfois c'est plus compliqué"
Son mot d'ordre reste l'humilité à toute épreuve : "J'ai eu pas mal d'occasions, Gabin Villière en a peut-être eu moins que moi, mais ça peut être l'inverse au prochain match. Ça me sourit et j'en suis très content, je vais tout faire pour que ça dure, mais si le ballon ne vient pas, parfois c'est plus compliqué." Dans le ton concernant l'analyse collective, il déclamait lui aussi le cap gardé par les Bleus tout au long de la soirée : "On n'était pas dominés de la tête et des épaules, on prend un essai un peu casquette dans le jeu et on n'a pas forcément réussi à marquer malgré non moments forts, on s'est dit qu'il fallait repartir et garder confiance en nous, en notre jeu. On a eu raison, nous sommes revenus petit à petit."
Bien aidés donc par ce "LBB" des grands soirs qui a épaté le sélectionneur néo-zélandais Scott Robertson : "Qu'est-ce qu'il va vite, c'est incroyable..." Il fait partie des trois seuls joueurs, avec Thomas Ramos et Alexandre Roumat, ayant disputé l'intégralité des deux premiers matchs de cette tournée d'automne (Japon et Nouvelle-Zélande). Jamais deux sans trois ?