Juba Touabi, Media365, publié le lundi 18 novembre 2024 à 19h55
À l'aube d'une saison décisive, le Montpellier Hérault SC traverse une période de turbulences.
Dernier de Ligue 1 après 11 journées, le club a opéré un changement d'entraîneur pour provoquer un électrochoc et amorcer une dynamique positive. La lourde défaite face à l'Olympique de Marseille (0-5) a marqué un tournant, conduisant à la mise à l'écart de Michel Der Zakarian. Jean-Louis Gasset, ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux, a été appelé pour redresser une situation qui semblait s'enliser.
Entre ambitions sportives et réflexions sur l'avenir du football français, le président Laurent Nicollin s'efforce de maintenir le cap. Dans un entretien accordé à l'Equipe, le premier responsable du MHSC a abordé plusieurs sujets. « On est frustré, car on ne peut pas dire qu'on aborde bien les 50 ans du club en étant dernier de Ligue 1. Cet anniversaire sera un grand moment. Ceci va permettre de fédérer », a-t-il indiqué.
« La situation n'est pas facile »
Laurent Nicollin a laissé planer une certaine ambiguïté sur son futur rôle. Bien qu'il reste engagé dans le projet actuel, son discours a évoqué la possibilité de ne pas faire partie de l'avenir du MHSC, alimentant les spéculations sur une éventuelle transition à la tête du club. « Est-ce que je serai dans cette nouvelle histoire ? Il y a une vie après la Mosson, peut-être que non, je ne sais pas », a-t-il expliqué. Il ne cache pas son ambition de doter Montpellier d'un nouveau stade. Ce projet, qu'il considère comme essentiel, vise à offrir de meilleures conditions aux supporters et à générer des revenus supplémentaires pour renforcer la compétitivité du club.
Montpellier fait face à une double urgence : redresser la barre sportivement et préparer l'avenir à long terme. Si la victoire contre Brest a redonné espoir, le calendrier à venir s'annonce crucial pour l'équipe de Jean-Louis Gasset. Le président montpelliérain a ajouté : « La satisfaction, je l'aurais quand nous serons quatorzièmes de Ligue 1 et que nous aurons sorti la tête de l'eau. Pour l'instant, la situation n'est pas facile. Nous nous accrochons, mais il y aura des meilleurs jours ».