Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 18 novembre 2024 à 15h52
L'ancien président lyonnais Jean-Michel Aulas ne compte pas revenir à l'OL, en difficulté financière et rétrogradé en Ligue 2 à titre conservatoire.
Alors que certains pointent la responsabilité de Jean-Michel Aulas dans la situation actuelle de l'Olympique Lyonnais, lourdement sanctionné par la DNCG (Direction national du contrôle de gestion) en raison de sa santé financière préoccupante, et qui se voit interdit de recrutement, avec une masse salariale encadrée, et rétrogradé en Ligue 2 à titre conservatoire à l'issue de l'exercice en cours, l'ancien président du club rhodanien est sorti du silence sur X (ex-Twitter). Pas vraiment pour assumer ses responsabilités, mais plutôt pour valoriser une nouvelle fois son bilan et expliquer que son successeur, John Textor, va devoir se débrouiller seul...
"A la nouvelle équipe d'écrire un nouveau chapitre"
"L'OL, avec ses supporters, est un club merveilleux, parmi les premiers pour les académies (H/F) pour les féminines comme pour les hommes. À la nouvelle équipe d'écrire un nouveau chapitre de l'histoire du club. Je me consacrerai au développement du football féminin et à la FFF", écrit celui qui imaginait dans un premier temps quitter son rôle de vice-président de la Fédération française de football pour se concentrer à la Ligue féminine professionnelle, mais qui va finalement accompagner Philippe Diallo, candidat à sa réélection à la tête de la « 3F ». Textor ne pourra donc pas compter sur l'aide d'Aulas, même si l'homme d'affaires américain assure à qui veut l'entendre qu'il ne faut pas être inquiet pour l'OL. "Je le dis au monde : nous ne serons pas relégués", avait-il assuré après une drôle de conférence de presse samedi.
Une situation "lunaire" pour Govou
Pour l'ancien Gone Sydney Govou, les deux hommes sont responsables. "L'économie du foot, quand elle est gérée par des gens qui ne la connaissent pas en France et en Europe, va dans le mur. La situation de l'OL est lunaire. La situation est aussi affectée par la gestion des dernières années Aulas, qui a lui aussi fait de la spéculation. Textor a hérité d'une situation qui n'était pas idéale", précise-t-il dans Le Progrès.