Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 14 octobre 2024 à 11h02
Avec déjà quatre défaites à son compteur, le Stade Français, avant-dernier du classement, vit un début de saison cauchemardesque. Après la claque reçue dimanche soir sur la pelouse du LOU (35-3), le pilier droit parisien Clément Castets a tenté de trouvé des explications.
Les supporters du Stade Français pensaient avoir fait le tour en ce début de saison au niveau des désillusions. Ils n'avaient malheureusement pour eux pas encore connu le pire. Dimanche soir, ces Parisiens déjà étrillés d'entrée sur la pelouse de Bordeaux-Bègles (46-26) ont bu une tasse encore plus amère, avec à l'arrivée une terrible gifle (35-3) ainsi que leur plus lourde défaite depuis le début de l'exercice à ce jour pour ces Soldats Roses qui avaient déjà bien triste mine et ont touché le fond sur la pelouse de Gerland, où ils n'ont pratiquement pas vu le jour. Le club de la capitale, qui occupe une bien peu flatteuse avant-dernière place du classement (13eme) après six journées, avait su réagir après les deux défaites de suite, contre Toulon à domicile puis à Pau, en s'imposant, certes dans la douleur (29-20) face à Montpellier devant son public lors de la dernière journée. Dimanche, il a rechuté, de surcroît très violemment. Venu analyser ce naufrage dans le Rhône après la fin du match au micro de Canal Plus, Clément Castet a tenté de trouver des explications à cette nouvelle déroute. "A chaud, c'est un peu dur de faire une analyse, mais je dirais qu'on est un peu embarqués dans une sorte de cercle vicieux. L'année dernière, tout nous réussissait, on gagnait des matchs qu'on aurait dû perdre et là, on a du mal à terminer nos actions de manière positive. Même si on fait des choses bien, sur le tableau d'affichage, ça ne se voit pas du tout", déplorait le pilier droit parisien, qui jure que l'équipe redouble pourtant d'efforts la semaine pour tenter de sortir de cette spirale assez infernale.
Castets : "Il faut manger notre pain noir"
Mais pour le moment, sans résultat. "On ne prévoit jamais d'en prendre 35 (sic). Quand on va quelque part, c'est pour gagner. Maintenant, toutes les équipes du Top 14 travaillent dur, et dans ce genre de cycle, il n'y a pas d'autre solution que de travailler un petit peu plus dur." L'ancien joueur du Stade toulousain l'assure : son équipe va donner encore davantage à l'entraînement, avec l'espoir que cela paye enfin. "Il faut manger notre pain noir, travailler, mettre la tête en bas. Peut-être que ça tournera, peut-être que ça ne tournera pas. Mais nous, il faut que l'on fasse le maximum de notre côté." D'autant que samedi prochain, c'est à Castres, 7eme du classement, que les Parisiens, qui n'ont toujours pas gagné à l'extérieur, rendront visite.