Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 02 octobre 2024 à 21h14
Après avoir fait tomber l'impressionnante série à domicile du Stade Toulousain, les joueurs de l'Union Bordeaux-Bègles ont "un petit peu" célébré cette revanche de la dernière finale de Top 14 mais pensent surtout à la suite.
Ils étaient, forcément, revanchards. Trois mois, presque jour pour jour, après leur débâcle historique en finale du Top 14 contre le Stade Toulousain, les joueurs de l'Union Bordeaux-Bègles ont pris leur revanche dimanche dernier, en clôture de la 4e journée. Vainqueurs 16-12 à Ernest-Wallon, ils ont mis à l'impressionnante série à domicile de leurs hôtes, qui restaient sur 33 matchs consécutifs sans défaite. Une victoire particulièrement appréciée par leur entraîneur Yannick Bru, un enfant du club haut-garonnais qui avait peu goûté les déclarations de Clément Poitrenaud, en charge des arrières adverses.
"Nous sommes partis dans un petit bar"
Et les Girondins, nouveaux leaders du championnat, ont tout de même voulu marquer le coup après ce succès, comme l'a expliqué Pierre Bochaton, qui dépanne en deuxième ligne depuis le début de saison. "On a un petit peu fêté cette victoire. Nous sommes partis dans un petit bar où nous sommes restés jusqu'à 2 heures avant de prendre la route de Bordeaux. Ce n'était pas très violent mais c'était plutôt pour marquer le coup après ce succès à l'extérieur", a-t-il confié à Rugbyrama, avant d'assurer : "On s'est vite remis au boulot car il est important de faire une bonne prestation face à Bayonne pour éviter de perdre des points et ne pas gâcher cette première victoire à l'extérieur. La saison dernière, l'Aviron nous avait posé des problèmes à Chaban et nous avions arraché la victoire dans les dernières minutes. Nous sommes concentrés sur ce rendez-vous pour être prêts samedi." Un affrontement face à des Basques qui occupent le 9e rang du classement avec deux victoires pour autant de défaites, et que l'UBB ne prendra donc certainement pas à la légère. "À nous de reproduire le même match qu'à Toulouse. Il ne va pas falloir décompresser, sinon nous allons perdre", met encore en garde Bochaton.