Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le samedi 23 octobre 2021 à 15h53
Le Stade Toulousain, leader du Top 14, possède dans ses rangs un joueur très précieux : Thomas Ramos, capable de (bien) faire plusieurs choses.
Leader du Top 14, le Stade Toulousain entend reprendre sa marche en avant après avoir concédé sa première défaite le week-end dernier sur le terrain de Lyon (19-25). Un faux pas survenu après avoir empilé six succès sur six lors des premières joutes. Pour renouer avec le succès contre Castres, samedi soir (21 heures), les Rouge et Noir s'appuieront une nouvelle fois sur Thomas Ramos. Ce n'est pas rien que le joueur de 26 ans a été appelé par le sélectionneur national Fabien Galthié dans les 42 pour les tests de novembre. Le Toulousain est en effet si précieux...
Thomas Ramos sait faire beaucoup de choses. Déjà, il peut évoluer comme arrière ou ouvreur. Même s'il se considère plutôt comme un arrière. « C'est normal, je joue 90 % de mes matchs à ce poste contre 10 % à l'ouverture », dit samedi dans L'Equipe celui qui a pour le moment toujours évolué à ce poste depuis le début de saison toulousain. Il s'exerce de temps à autre en 10 à l'entraînement et il a évolué à ce poste lors des deux dernières finales du Championnat remportées par Toulouse, en 2019 (contre Clermont, 24-18) et 2021 (contre La Rochelle, 18-8).
Ramos : « Je me retrouve très souvent en 10 quand je joue 15, et vice-versa »
« Ce poste, je le connais depuis tout petit parce que c'était mon premier. J'y ai beaucoup joué aussi dans les années Espoirs, un peu moins au fur et à mesure de mes saisons en pro. Mais comme le jeu toulousain m'amène souvent à jouer en tandem avec l'ouvreur, je me retrouve très souvent en 10 quand je joue 15, et vice-versa. Dans le feu de l'action, je ne fais même pas attention. Et comme je prends beaucoup de plaisir à y jouer, les automatismes reviennent vite », éclaire Ramos qui est aussi capable de bien buter.
La saison dernière, il a passé 90% de ses tentatives. « Ç'a été ma meilleure saison face aux poteaux. Je n'ai loupé que huit coups de pied en tout (71 sur 79), ce qui est très peu. Bon, j'ai moins bien commencé cette année, puisque j'en ai raté 5 sur les deux premiers matches, reconnait-il. Forcément, quand tu sors d'une saison à 90 %, tu te poses des questions. Mais là, ça fait trois matches que j'arrive à retrouver un bon rythme, à me remettre en confiance. »
« A Toulouse, on est à la bonne école pour tenter certaines choses qu'on n'autorise pas ailleurs dans certaines zones »
Thomas Ramos est enfin un redoutable contre-attaquant. Un secteur qui comporte sa part de risques, forcément. Cela peut s'avérer dangereux et il y pense quand il est en situation ballon en mains. « Pour moi, c'est quand tu sens que ça peut se retourner contre toi, répond-il. Quand tu vois que les mecs à côté ne sentent pas le truc ou quand tu es dans un temps faible. Mais à Toulouse, on est à la bonne école pour tenter certaines choses qu'on n'autorise pas ailleurs dans certaines zones du terrain. On est en éveil à chaque instant parce qu'on sait que chacun d'entre nous est capable de relancer un ballon, de jouer vite une touche, une pénalité ou un coup franc », indique l'arrière que Castres surveillera de près, samedi soir. Après 7 matchs, Castres est 5eme du classement après 4 victoires, 1 nul et 2 défaites.