Montpellier - Saint-André : "J'avais besoin de couper"

Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 09 décembre 2021 à 16h06

Entraîneur de Montpellier depuis janvier dernier après avoir coupé pendant plus de quatre ans, Philippe Saint-André est "plus libéré" aujourd'hui, aux commandes d'un MHR qui joue les premiers rôles en Top 14.

Quand Philippe Saint-André a pris les commandes du MHR, en tout début d'année, remplaçant Xavier Garbajosa sur le banc, le club héraultais était en souffrance, et pointait seulement au treizième rang du Top 14. Un championnat que Montpellier a finalement terminé à la dixième place, s'offrant par ailleurs la Challenge Cup pour la deuxième fois de son histoire grâce à un court succès à Twickenham contre Leicester (18-17). Aujourd'hui, « PSA » et ses hommes sont solidement installés sur le podium du Top 14 avant de débuter la Champions Cup samedi sur la pelouse des Exeter Chiefs. Dans un entretien accordé à L'Equipe, l'ancien sélectionneur du XV de France (2011-2015) est revenu sur ce retour aux affaires inattendu, lui qui était d'abord devenu en mars 2020 directeur du rugby à Montpellier après avoir été notamment consultant.

"J'avais besoin de faire autre chose"

"Je ne m'interdisais pas de repartir mais il me fallait d'abord un break de deux ans. Il a duré quatre ans, quatre ans et demi (sourire). Au bout de trois, j'ai commencé à avoir envie de nouveau de repartir sur un challenge. Les planètes se sont alignées pour Montpellier, reconnaît-il, avant de revenir sur ce long break. J'avais besoin de couper. Fin de carrière de joueur à Gloucester, joueur-entraîneur, directeur de rugby là-bas, Bourgoin, Sale, Toulon, l'équipe de France... Je n'avais jamais coupé et... J'ai senti que... On prend une branlée contre les Blacks mais j'avais pris ma décision en amont, je faisais un break de deux ans... J'avais besoin de faire autre chose, de réfléchir à mon métier." Mais il ne sait pas combien de temps ça durera : "Sur ce rôle d'entraîneur, et c'est peut-être ce qui fait la beauté du truc ce coup-ci, je n'ai pas d'agenda... Je me sens plus libéré." Et c'est le MHR qui en profite...

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