Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 20 octobre 2023 à 13h03
S'ils sont grands favoris de leur quart de finale de Coupe du monde face à l'Argentine, vendredi soir au Stade de France, les Néo-Zélandais se méfient tout de même des Sud-Américains.
Douze ans après leur unique confrontation en phase finale d'une Coupe du monde, Néo-Zélandais et Argentins vont se retrouver vendredi soir au Stade de France, cette fois dans le dernier carré d'un Mondial. Battus pour la première fois de leur histoire en phase de poules, par les Bleus lors du match d'ouverture, les All Blacks se sont (très) bien repris depuis, écartant l'Irlande, qui occupait le premier rang mondial avant le début de la compétition, en quarts de finale (28-24), et font office de grandissimes favoris face à des Argentins qu'ils ont dominés à 33 reprises en 36 confrontations, concédant un match nul en 1985 et deux défaites, en 2020 et en 2022. Avant cette première victoire argentine de l'histoire face aux triples champions du monde, ces derniers avaient rendu un bel hommage au légendaire footballeur Diego Maradona, décédé quelques jours plus tôt.
Foster "impressionné par l'Argentine"
Malgré ce statut de favori, Ian Foster, le sélectionneur néo-zélandais, assure se méfier de cet adversaire sud-américain. "J'ai été impressionné par l'Argentine et la façon dont elle a mené sa campagne. Elle est allée chercher une grosse victoire contre le pays de Galles, où elle a montré toute sa ténacité, a-t-il ainsi déclaré. On a énormément de respect pour l'Argentine et on ne vit pas dans le passé. Une Coupe du monde de rugby, ça se joue vraiment dans le présent. La victoire ira à l'équipe qui fera le meilleur match vendredi soir." Un respect de façade, ou une vraie crainte des hommes de Michael Cheika, tombeurs 29-17 des Gallois au tour précédent ? Pour l'ancien All Black Jeff Wilson, ses compatriotes auraient tort de prendre les Argentins à la légère. "On vient d'affronter des adversaires (les Irlandais, ndlr) qui pensaient peut-être déjà à la suite, et ils ont dû rentrer chez eux. Et c'est la dure réalité d'un tournoi à élimination directe. J'ai déjà connu ça, et j'ai perdu en finale ou en demi-finale", confie ainsi à Newsable celui qui a perdu la finale de 1995 et connu l'élimination dans le dernier carré, face aux Bleus, en 1999.