Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 07 janvier 2025 à 11h14
Deux jours après ses soucis de ventilateur, Sébastien Loeb a encore perdu beaucoup de temps. Le pilote français, qui a probablement vu là ses derniers espoirs de victoire finale s'envoler, est parti en tonneaux dès le début de la 3eme étape du Dakar, ce mardi. L'Alsacien a pu repartir avant de devoir s'arrêter de nouveau. Un vrai cauchemar.
Chaque année, c'est la même rengaine. En quête d'une première victoire sur le Dakar, Sébastien Loeb se prend à rêver, avant de devoir souvent très vite déchanter. Cette année, on peut même parler de cauchemar pour l'Alsacien, qui enchaîne les malheurs depuis le départ. Sa dernière mésaventure, ce mardi lors de la 3eme étape, devrait être celle de trop pour celui qui se retrouve probablement déjà contraint et forcé d'une nouvelle fois remiser ses rêves de première victoire finale. Deux jours après avoir perdu beaucoup de temps lors de la première partie de l'étape marathon (la 2eme étape de ce Dakar) en raison de soucis de son ventilateur, Loeb a vécu un nouvel enfer ce mardi. Lancé à pleine vitesse en ligne droite sur le sable des dunes saoudiennes, son Dacia Sandrider est en effet parti en tonneaux après seulement douze kilomètres. Plus de peur que de mal néanmoins pour le nonuple champion du monde et son copilote Fabian Lurquin, tous deux indemnes, qui se sont fait, certes, probablement une belle frayeur, mais ont pu néanmoins repartir après avoir réparé la voiture.
Un deuxième arrêt qui fait très mal
Le mal était alors encore moindre pour l'expérimenté pilote français, parvenu la veille à refaire plus de la moitié du retard qu'il avait accumulé dimanche pour se replacer à une encourageante 6eme place au général. Les choses se sont malheureusement de nouveau compliquées dans la foulée. Et à hauteur du km 63, les deux hommes ont dû de nouveau s'arrêter, de nouveau pour réparer. Un contretemps qui a coûté près de 50 minutes à Loeb (49'53") alors que son spectaculaire accident du début d'étape un peu plus tôt ne lui avait fait perdre - presque miraculeusement - que huit minutes. Dimanche, cela avait été au tour de Carlos Sainz, le tenant du titre, de vivre les mêmes déboires. Lundi, l'organisation avait indiqué au "Matador" qu'il ne pourrait pas poursuivre la course. Loeb n'en est évidemment pas encore là. Mais pour ce qui de ses illusions, elles se sont probablement une nouvelle fois envolées. Et plus tôt que jamais.