Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 13 décembre 2024 à 11h19
De passage à Paris, l'ancien demi d'ouverture néo-zélandais Dan Carter a été invité à choisir le meilleur ouvreur de l'histoire. Et il n'a pas pris un All Black...
A la retraite depuis février 2021, Dan Carter garde un œil avisé sur le monde du rugby. Il avait d'ailleurs prédit que les Bleus donneraient encore du fil à retordre à ses compatriotes néo-zélandais le mois dernier lors de la Tournée d'automne. Et il a donc vu juste, puisque le XV de France a de nouveau dominé les All Blacks (30-29), comme un peu plus d'un an auparavant en ouverture de la Coupe du monde.
De passage à Paris, l'ancien joueur du Racing 92 et de Perpignan, présent dans la capitale pour les Oscars Midi Olympique, s'est prêté avec humour, devant la Tour Eiffel, aux questions du bi-hebdomadaire spécialisé sur le meilleur ouvreur de l'histoire, via un jeu de duels. Entre Finn Russell et Owen Farrell, il a d'abord opté pour l'Anglais, qui a ensuite triomphé, pour Carter, de deux Français : Matthieu Jalibert et Romain Ntamack.
Wilkinson, une évidence
Même si le double champion du monde a hésité dans l'affrontement face au Toulousain : "Le futur ou la légende en personne ? C'est difficile, mais je vais me fier à l'expérience. Ce qu'Owen Farrell a accompli avec l'équipe d'Angleterre est incroyable. Peut-être que dans cinq ou dix ans, Ntamack sera dans la même conversation." Un Farrell ensuite battu par Ronan O'Gara. "Je dois choisir mon ami ROG, sinon il me tuerait. Il m'appellerait tout de suite si je ne le choisissais pas. C'est une légende des points", justifie-t-il, donnant ensuite sa préférence au manager de La Rochelle contre son compatriote irlandais Johnny Sexton.
Un O'Gora en revanche battu par Beauden Barrett. "Choisir un All Black plutôt qu'un Irlandais, ce n'est pas juste. Beauden habite juste à côté, il pourrait donc frapper à ma porte si je choisis Ronan au lieu de lui, donc je vais opter pour Beauden", a encore confié Carter. Toujours aussi modeste, il voit ensuite Barrett devant lui-même, avant de s'incliner en finale contre Johnny Wilkinson. "C'est quelqu'un que j'ai toujours admiré et respecté. Donc, Jonny Wilkinson. Vous l'avez placé intentionnellement à la fin, sinon il aurait été là la plupart du temps ! C'était un joueur fantastique", conclut le Néo-Zélandais.