Axel Allag, Media365 : publié le mardi 07 janvier 2025 à 14h00
L'OM de Roberto De Zerbi monte doucement en régime. Face au Havre (5-1), le club phocéen a brillé dans le sillage d'un Valentin Rongier étincelant et que le club phocéen a "de la chance" d'avoir selon un Manuel Amoros conquis.
L'OM de Roberto De Zerbi n'a pas flanché face au Havre. Malgré les quelques mésaventures connues à l'Orange Vélodrome cette saison, la petite embellie s'est confirmée avec le carton infligé au Havre dimanche (5-1) et la satisfaction est donc de rigueur pour l'ancien latéral de l'OM Manuel Amoros (pour La Provence). Celui qui a porté le maillot du club phocéen entre 1989 et 1993 puis entre 1995 et 1996 est "persuadé qu'il faut laisser du temps à l'entraîneur pour que les joueurs comprennent où il veut en venir et dans quelle direction il veut aller que ce soit sur ou en dehors du terrain avec la mentalité, l'envie, l'engagement, la cohésion d'équipe".
"Il est très important, l'OM a de la chance de l'avoir !"
Estimant que la 'patte De Zerbi' était en train de prendre, il a valorisé la nouvelle performance aboutie d'un Valentin Rongier redevenu titulaire et indispensable à la bonne marche générale du dauphin du PSG. Capable d'évoluer au milieu comme en tant que latéral droit, celui qui "tire tout le monde derrière lui" est un trésor pour l'équilibre de l'équipe de De Zerbi. "Quand vous avez un joueur comme ça qui dynamise le groupe et qui montre sur le terrain cette volonté d'aller toujours de l'avant, ça motive tout le monde. Il est très important, l'OM a de la chance de l'avoir !".
En contrôle au côté du jeune Bilal Nadir, buteur et titulaire pour la première fois cette saison, Rongier pourrait être un atout important après avoir connu une saison passée compliquée en raison d'une fracture de la rotule du genou gauche. Surtout dans l'optique d'une qualification en Ligue des champions, objectif affiché du club phocéen qui bénéficie de l'avantage de ne disputer qu'un match par semaine par rapport à Monaco, Lille ou encore l'OL, tous engagés en Coupes d'Europe. "Quand vous faites un match par semaine, la récupération est plus importante et certains détails peuvent être travaillés plus facilement durant la semaine à l'entraînement. Quand on joue tous les trois jours, le quotidien est bien différent, il faut donc profiter de cela" a estimé Amoros, qui considérerait comme une grosse déception le fait de manquer la prochaine édition de la reine des compétitions européennes.