Gasquet : «Ce n'est pas non plus Roland-Garros !»

Gasquet : «Ce n'est pas non plus Roland-Garros !» ©Icon Sport, Media365
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Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 07 janvier 2025 à 09h53

Déjà de retour en France après avoir fait ses adieux à l'Open d'Australie dès son premier match disputé dans les qualifications, Richard Gasquet n'en fait pas une maladie. A entendre le Biterrois, il aurait beaucoup plus de mal à vivre une élimination aussi prématurée à Roland-Garros en mai prochain, date de sa retraite annoncée.

Les qualifications, ce n'est pas vraiment la tasse de thé de Richard Gasquet. L'Open d'Australie non plus. Le Biterrois a bien atteint à quatre reprises les huitièmes de finale du traditionnel premier rendez-vous de la saison en Grand Chelem. Melbourne, à qui il a fait ses adieux définitifs lundi, ne lui a jamais réussi pour autant. Sans qu'il en comprenne réellement les raisons. "Je n'ai jamais fait de résultats extraordinaires ici, je ne sais pas pourquoi". Gasquet n'aura d'ailleurs pas la chance de vivre le tournoi pour la 18eme fois. Lundi, il s'est en effet arrêté dès ses débuts dans les qualifications de l'épreuve, qu'il découvrait. Battu en deux sets (7-6, 6-3) sans pour autant démériter face au jeune Croate Duje Adjukovic, le vétéran français de 38 ans qui a décidé de mettre un terme à sa carrière en mai prochain après un ultime Roland-Garros a déjà regagné la France. Pas plus étonné que cela de s'être incliné d'entrée, Gasquet ne semblait pas davantage marqué d'avoir laissé passer sa chance de s'offrir une dernière sortie dans le grand tableau du Grand Chelem australien.

Gasquet : "Je n'ai pas assez bien joué"

"Les sensations n'étaient pas très bonnes et je n'ai pas bien commencé. A un moment, j'ai mieux joué et je me suis remis dedans, mais je n'ai pas réussi à faire le premier set. Je me suis bien entraîné ces dernières semaines mais aujourd'hui, je n'ai pas assez bien joué. Rien de plus à dire", analyse dans L'Equipe notre légendaire représentant, une fois de plus incapable de passer le cut dans un Majeur (NDLR : Il y était uniquement parvenu à Wimbledon en 2004). "Ritchie" semble relativiser d'autant plus facilement cet échec qu'il n'est pas intervenu sur ses terres. Car à Paris, cela aurait été une autre chanson. "Ce n'est pas non plus Roland-Garros, on n'est pas en France", poursuit l'ancien numéro 7 mondial, avouant ensuite au micro d'Eurosport qu'il avait vite abandonné ses illusions de sacre en Grand Chelem, qui faisait pourtant partie de ses objectifs, au même titre qu'il rêvait de faire partie des cinq meilleurs mondiaux. "J'ai rapidement compris que ça allait être difficile. J'ai vu que c'était compliqué, la génération était très forte. Je suis arrivé trois fois en demi‐finales, j'y ai cru. J'y ai cru mais à chaque fois, ce n'est pas passé. En étant septième aussi, j'ai voulu être Top 5. Mais ça va avec : je voulais battre ces joueurs‐là mais ce n'est pas toujours passé. »

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