Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 07 janvier 2025 à 09h19
Pour la Direction de l'arbitrage de la FFF, Wilfried Singo, coupable d'une violente semelle sur Gianluigi Donnarumma le 18 décembre dernier, aurait dû être expulsé.
Personne n'en doutait vraiment, mais la Direction de l'arbitrage de la FFF, dans son analyse hebdomadaire des "situations qui ont nécessité le recours à l'assistance vidéo", a confirmé que Wilfried Singo aurait bien dû être expulsé le 18 décembre dernier, lors de la défaite de Monaco face au PSG en match avancé de la 16e journée de Ligue 1 (2-4). Le défenseur ivoirien de l'ASM, déjà préalablement averti pour une faute sur Désiré Doué, avait ensuite échappé, de manière assez inexplicable, à une nouvelle sanction, l'arbitre François Letexier décidant de ne pas l'expulser malgré une violente semelle sur le visage de Gianluigi Donnarumma, victime d'un traumatisme facial avec des multiples plaies et qui en porte toujours les stigmates.
Il fallait "exclure le joueur fautif"
"Cette situation est très difficile à juger, entre imprudence, absence d'intentionnalité, manque de considération et mise en danger de l'intégrité physique du gardien de but. À l'analyse des images, l'attaquant joue certes le ballon, mais son action met en danger l'intégrité physique du gardien de but, eu égard à la semelle venant directement impacter le visage de ce dernier. Cette situation relève donc d'une faute grossière au sens de la loi 12. L'intervention de l'assistance vidéo était attendue pour modifier la décision initiale et exclure le joueur fautif", juge ainsi la Direction de l'arbitrage de FFF.
Conseiller sportif de la Direction Technique de l'Arbitrage (DTA), Mickaël Landreau avait déjà déclaré que le Monégasque devait être expulsé pour son geste. La décision de Letexier avait provoqué la colère des Parisiens, qui estimaient qu'on ne protégeait pas assez les joueurs. Singo, qui avait ensuite présenté ses excuses, n'a pas retrouvé Donnarumma dimanche à Doha pour le Trophée des champions remporté par le PSG (1-0), puisqu'il était suspendu pour accumulation de cartons jaunes.