Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 07 janvier 2025 à 16h55
Aujourd'hui âgé de 52 ans, l'ancien patineur n'est plus consultant pour France Télévisions, à son grand regret, mais s'éclate au théâtre, en compagnie de son compère Nelson Monfort.
S'il a arrêté sa carrière amateur en 1998 sur une deuxième médaille de bronze olympique en patinage artistique à Nagano, quatre ans après celle décrochée à Lillehammer, Philippe Candeloro, qui a ensuite prolongé l'aventure chez les professionnels, avec un titre de champion du monde à la clé, en 2000, patine toujours aujourd'hui. Il continue les tournées et a d'ailleurs encore fait le show le week-end dernier lors de la 10ᵉ édition du Mois Givré de Belfort, où il était accompagné par autre ex-grand champion français, le danseur sur glace Gwendal Peizerat.
Depuis 2005, il était surtout consultant pour France Télévisions, aux côtés de Nelson Monfort. Une aventure qui aurait pu se terminer en 2014, en raison de la polémique née de ses propos jugés sexistes pendant les JO de Sotchi. Mais le duo a continué à sévir, avant que France Télévisions ne remplace les deux hommes, par Marie-Christelle Maury et Nathalie Péchalat, en octobre dernier.
"Ça délire bien" avec Nelson Monfort
"Il va y avoir un petit manque au niveau des commentaires", a reconnu sur Europe 1 Philippe Candeloro, qui "aurait bien aimé aller jusqu'à Milan Cortina", les prochains Jeux d'hiver, en 2026. Mais celui qui a beaucoup fait de télévision, d'Un dîner presque parfait au Meilleur pâtisser en passant par Danse avec les stars, s'amuse aujourd'hui sur les planches, aux côtés de Nelson Monfort, avec qui "ça délire bien" dans la pièce Ça patine à Tokyo. Et l'histoire commence par la découverte d'un cadavre dans la chambre de Candeloro, alors que les deux hommes sont dans la capitale japonaise pour commenter les Jeux Olympiques.
"On sort un peu de notre zone de confort, reconnaît « Candel ». Nelson part à la retraite, et moi j'ai été mis de côté par France Télévisions. J'avais déjà un one-man show en préparation avant qu'on me propose cette pièce en duo. Sur le one-man, je me suis dit que ça allait être compliqué de changer de métier. Quand on passe du monde du sport aux planches, ce n'est pas toujours bien vu. J'ai plein de collègues qui sont passés par là avant moi, et ils s'en sont pris plein la gueule. Et quand on m'a proposé ce duo, je me suis dit ce sera peut-être finalement moins dangereux et plus sympathique." Une pièce qu'il qualifie de "parodie auto-dérisoire" et lors de laquelle il "s'éclate". Le public aussi ?