Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le mercredi 05 janvier 2022 à 11h52
Tous les joueurs du championnat de rugby du Japon vont être testés après une affaire de drogue qui perturbe le début de saison.
On ne rigole vraiment pas au Japon. L'un des pays les plus stricts et relativement épargné par le coronavirus fait parler de lui ces dernières heures dans le monde du rugby car il a décidé de frapper très fort. Alors que des affaires de drogue perturbent le début du Championnat, les instances japonaises du rugby ont annoncé qu'elles allaient soumettre tous les joueurs à des tests de dépistage de substances illicites suite à l'arrestation à Tokyo de l'ancien international australien Blake Ferguson, libéré par l'équipe de la National Rugby League australienne Parramatta Eels en septembre. Ce dernier a été « arrêté pour possession présumée de drogues illégales » la semaine dernière puis été directement licencié par son club NEC Green Rockets Tokatsu, dimanche dernier. Le tout, sans avoir joué le moindre match.
Tous les joueurs des trois divisions japonaises testés dès mercredi
A travers un communiqué publié sur les réseaux sociaux, les responsables de la fédération nippone de rugby ont annoncé qu'ils commenceraient à tester tous les joueurs des trois divisions dès mercredi, avant la nouvelle saison qui doit commencer vendredi. « Par mesure d'urgence, nous avons déjà effectué des tests de dépistage par un organisme externe sur tous les joueurs et le staff de l'équipe, et confirmé que tous les résultats des tests sont négatifs », a indiqué la fédération.
La Ligue a expliqué vouloir « effectuer régulièrement des tests de dépistage de drogue », ainsi que lors de l'arrivée de nouveaux joueurs. Hajime Shoji, le directeur des opérations de la Japan Rugby League One, a précisé qu'environ 1 200 joueurs y seraient soumis. A noter que le club NEC a fait passer des tests à tous ses joueurs et membres du personnel : tous les résultats sont négatifs.