FFR : Revol maintient sa position et appelle à de nouvelles élections

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Mathieu Warnier, Media365, publié le dimanche 05 février 2023 à 15h30

Après la prise de position du Bureau de la LNR concernant la nomination d'Alexandre Martinez comme président par intérim de la FFR, Pierre-Yves Revol a assuré dans un entretien accordé à L'Equipe ne pas être d'accord et demande de nouvelles élections.

Pierre-Yves Revol avaient un message à faire passer. Ancien président de la Ligue Nationale de rugby (LNR), le patron du Castres Olympique a tenu à revenir sur la prise de position de l'instance concernant la crise au sein de la Fédération Française de rugby (FFR). Alors que les clubs ont refusé de voir Patrick Buisson devenir président-délégué et que Bernard Laporte a remis sa démission, Alexandre Martinez a finalement été désigné président par intérim de la FFR. Alors que, dans un premier temps, les dirigeants du rugby professionnel ont appelé à de nouvelles élections, cette nomination de l'ancien trésorier de la FFR a été bien reçue par le Bureau de la LNR. En amont de la défaite de son club à Clermont ce samedi, Pierre-Yves Revol a confié sa surprise quant à cette prise de position. « Comme d'autres, j'ai été surpris en découvrant qu'une position adoptée par l'ensemble des clubs soit amendée sans consultation de ces mêmes clubs, a-t-il affirmé dans un entretien accordé au quotidien L'Equipe. Je ne comprends ni les fondements, ni le sens. Ce communiqué est un peu curieux. Il a été pondu par le Bureau mais il manquait beaucoup de gens au Bureau. »


Revol : « On ne prend parti pour personne »

Assurant que ce communiqué « n'a pas été fait avec l'assentiment des clubs », Pierre-Yves Revol reste sur sa position quant à l'avenir de la gouvernance de la FFR. « On a toujours demandé de nouvelles élections générales à la FFR parce que ça paraît logique, a ajouté le président du CO. Ce n'est pas parce qu'il y a eu l'élection d'un président intérimaire que la position doit changer. Il faut que ce spectacle lamentable s'arrête. Pour ça, il faut de nouvelles élections dans les meilleurs délais possibles. » Alors qu'il n'a « absolument rien contre Alexandre Martinez », Pierre-Yves Revol admet être dans le flou concernant les conditions de rédaction de ce communiqué. « La problématique dépasse Alexandre Martinez. Encore une fois, on doit mettre fin à ce spectacle lamentable, ajoute l'ancien président de la LNR. On ne prend parti pour personne. On n'est pas instrumentalisés. Ce que l'on veut, c'est que les gens élus, quels qu'ils soient, aient une légitimité et qu'on sorte très vite de cette situation. Point barre. » Alors que les contacts avec René Bouscatel et les membres du Bureau ont été inexistants, Pierre-Yves Revol espère que cela arrivera « dans de brefs délais ». Alors que la Coupe du Monde en France approche, la crise au sein du rugby français est loin d'être terminée.

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