Vendée Globe : Huusela raconte son calvaire

Vendée Globe : Huusela raconte son calvaire©Media365
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Guillaume MARION, Media365 : publié le jeudi 25 février 2021 à 16h45

Attendu vers le 5-6 mars aux Sables-d'Olonne, le Finlandais Ari Huusela (Stark) est revenu sur la délicate période qu'il a traversé ces derniers jours, alors qu'il est de loin le dernier de ce Vendée Globe.

Si les premiers de cette édition 2020 du Vendée Globe en ont terminé depuis bien longtemps maintenant, et sont arrivés fin janvier aux Sables-d'Olonne, Ari Huusela devrait, lui, en finir vers le 5-6 mars, d'après les dernières estimations. Largement dernier de cette édition, où il reste encore Alexia Barrier en lice, le skippeur finlandais se rapproche actuellement des Açores, après avoir vécu une nouvelle période mouvementée sur Stark, son bateau. « Mes dernières 24 heures ont été horribles, puis ça s'est un peu calmé pendant la nuit et j'ai commencé à me reposer parce que je n'ai pas pu dormir pendant environ 30 heures. J'avais 30-35 nœuds de vent, et puis il est tombé à 28 mais les vagues étaient terribles, la mer était horrible car le vent avait tourné de 180 degrés », a raconté l'intéressé sur le site officiel du Vendée Globe.

« Je n'arrivais pas vraiment à avancer »

« Le bateau tapait tellement fort que j'ai cru qu'il allait casser. Il est toujours en un seul morceau et moi aussi. Il y a encore des conditions météo difficiles à venir, je dois me concentrer là-dessus. Je suis très fatigué. Il y aura du vent fort au portant et c'est difficile de savoir comment passer les Açores. Je regardais encore mes stats hier et j'étais assez déprimé parce que je n'arrivais pas vraiment à avancer, a par la suite confié Ari Huusela, lors de sa vacation mercredi. Je me suis battu avec acharnement mais je n'arrivais pas à parcourir des milles vers la ligne d'arrivée. Je devrais être aux Sables d'Olonne d'ici huit ou neuf jours. Hier j'ai réussi à faire mon café du matin et mon café de l'après-midi. C'était le moment de récupérer ! » Espérons désormais pour le skippeur de Stark que les derniers jours de course soient maintenant plus cléments, alors qu'il lui reste encore un peu moins de 3 000 kilomètres à parcourir.

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