Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 27 novembre 2020 à 16h34
En intégrant les Mondiaux en février, la saison de biathlon, qui s'ouvre samedi à Kontiolahti, se déroulera sur onze manches. Revue de calendrier et des différentes épreuves qui constituent ce mix entre ski de fond et tir.
Le calendrier
En espérant que la situation sanitaire ne contraigne pas à une nouvelle refonte du calendrier, toutes les épreuves annulées ont été compensées. Malheureusement, Le Grand-Bornand en fait partie (fin décembre), de même qu'Östersund (la semaine prochaine), Ruhpolding (mi-janvier) et Pékin (fin février), qui ont tous été remplacés par des doubles dates à Kontiolahti, Hochfilzen, Oberhof et Nove Mesto. Sont maintenus normalement Antholz-Anterselva (fin janvier), les Mondiaux de Pokljuka (en février) qui comptent aussi pour la Coupe du Monde - avec tous les types d'épreuves au programme -, et enfin l'ultime manche à Oslo (fin mars).
Neuf sprints
A l'exception de ce week-end à Kontiolahti, c'est généralement l'épreuve qui ouvre une semaine de compétition. Il s'agit d'un contre-la-montre de 10 km pour les hommes, 7,5 km pour les femmes, avec pour chacun un tir couché puis un tir debout. Chaque tentative ratée (cinq tirs à chaque fois) équivaut à un tour de pénalité long de 150 mètres, soit 25 secondes environ. Seule l'étape d'Antholz-Anterselva, avant les Mondiaux, ne comportera pas de sprint.
Sept poursuites
Si poursuite il y a, elle intervient inévitablement après un sprint (seuls deux sprints, cette saison, ne seront pas suivis d'une poursuite), puisque ce sont ses écarts finaux qui sont repris pour établir l'ordre et surtout le timing du départ. On passe cette fois à deux tirs couchés, puis deux tirs debout, sur des distances de 12 et 10 km. A nouveau, un tir raté contraint à un tour de pénalité.
Deux individuelles
La distance est plus longue, sur 20 et 15 km. Tous les concurrents partent à 30 secondes d'intervalle et alternent deux fois les tirs couché et debout. Un tir raté, en revanche, devient beaucoup plus pénalisant, avec une minute automatique de pénalité. Si les bons skieurs sont avantagés par le rallongement de la distance, c'est donc aussi le cas pour les bons tireurs au vu de l'importance de la sanction. Une des deux seules individuelles de la saison ouvrira le bal samedi à Kontiolahti.
Quatre mass starts
C'est comme une poursuite, mais où tout le monde part en même temps. Le peloton est donc réduit à 30 participants maximum, les 25 meilleurs du général et les cinq meilleurs de l'étape en cours. Comme en poursuite, donc, l'enchaînement se fait sur deux tirs couchés consécutifs puis deux essais debout. Le raté vaut également un tour de pénalité.
Les relais
Il y a quatre types de relais : les deux relais masculin et féminin classiques, qui se font par équipes de quatre, et les relais mixtes double (deux garçons, deux filles) et simple (un garçon, une fille). Au tir, il faut abattre les cinq cibles pour repartir, mais avec trois droits à l'erreur. En cas de raté, il faut recharger à la main avec une balle de pioche. A partir du quatrième raté, le tour de pénalité redevient inévitable (plus court de moitié pour le relais mixte simple). Les relais mixtes, simple et double, auront lieu à la suite et lors de deux week-ends seulement. Il y aura cinq autres relais classiques.