Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 26 septembre 2024 à 11h02
Après avoir décroché à Paris deux nouvelles médailles d'or olympiques, Teddy Riner "profite", notamment sur les circuits de Formule 1, mais pense déjà aux prochains JO des Los Angeles.
Il n'est pas passé inaperçu dans le paddock, le week-end dernier à Singapour, où Lando Norris a remporté ce 18e Grand Prix de la saison de Formule 1 devant le triple champion du monde en titre Max Verstappen (Red Bull) et son coéquipier chez McLaren, Oscar Piastri. Et pour cause : avec ses 2,04 m et ses plus de 140 kg, Teddy Riner, invité par Alpine, se démarque facilement par rapport aux pilotes, dont la grande majorité mesure moins d'1,80 m. Des pilotes qui doivent commencer à connaître la superstar française du judo. Car le Guadeloupéen, grand amateur de sport automobile, était déjà présent lors du Grand Prix de Monza, trois semaines auparavant.
Un "fan de l'automobile"
Et comment va-t-il, plus d'un mois et demi après avoir décroché deux médailles d'or, en individuel et par équipes, lors des Jeux Olympiques de Paris ? "Ça va, impeccable !, a-t-il confié dans un entretien à Canal+ depuis les stands du circuit urbain de Singapour. Je profite de ma médaille, du repos qu'on m'a accordé. Je suis un fan de l'automobile donc je suis venu à Singapour pour profiter. C'est le premier circuit de nuit que je fais et c'est top, franchement."
"On oublie la douleur"
Quelques jours auparavant, Riner, qui a pris part à la parade des champions sur les Champs-Elysées pour célébrer les athlètes français des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, avait confirmé sur France Inter qu'il visait bien un nouveau sacre lors de la prochaine édition des JO, à Los Angeles en 2028. Même s'il avoue qu'"il y a un côté maso", car il ressent toujours beaucoup de souffrance à s'entraîner et à combattre. "On souffre quand on combat, on souffre dans la préparation. Mais on oublie la douleur parce qu'on sait l'enjeu de l'événement. À Paris, c'était important pour moi de performer, de prendre du plaisir à la maison", a-t-il poursuivi. Aura-t-il toujours la même motivation en Californie ?