Paris 2024 - Basket (H) : Wembanyama, Batum et Gobert appellent à la rébellion

Paris 2024 - Basket (H) : Wembanyama, Batum et Gobert appellent à la rébellion ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 03 août 2024 à 09h16

Les trois leaders de l'équipe de France espèrent un sursaut, tant qu'il en est encore temps. Ce sera pour mardi soir.

Victor Wembanyama était sans concession après la claque reçue par l'équipe de France, surclassée par l'Allemagne à l'occasion de son troisième et dernier match de poule (71-85) : "On a continué à faire ce qui ne marchait pas. On a vu une vraie détermination chez eux, et nous, on était un peu perdus." Interrogé par nos confrères de L'Equipe, le géant des Bleus espère que lui et ses coéquipiers vont beaucoup apprendre d'eux-mêmes après ce match : "Tout le monde a cette volonté, mais pour moi, la différence est au niveau du basket."

Batum : "Qu'est-ce qu'on veut ? Comment on le veut ? Si on fait ça mardi, c'est fini"

Le capitaine Nicolas Batum se permet d'être encore plus direct, tel est son rôle : "Quel genre d'équipe veut-on être ? Quel genre d'équipe doit-on être ? C'est le message que j'ai essayé de passer à la mi-temps. Qu'est-ce qu'on veut ? Comment on le veut ? Si on fait ça mardi, c'est fini. A nous de trouver la solution, de rester connectés, écouter et respecter les consignes. On a deux jours pour le faire. Il faut que les 12 soient dans cet état d'esprit." Le vétéran évoque aussi un manque de respect par rapport aux supporters et exhorte à ne pas avoir de regrets mardi soir pour le quart de finale.

Rudy Gobert aussi a le même sentiment, celui d'avoir été surclassé des deux côtés du terrain et dans tous les aspects : "Pour se donner les meilleures chances d'aller où on veut aller, il faut qu'on soit cette équipe dominante défensivement. Il y a toujours le temps de progresser, mais pour nous c'est une question de consistance, d'avoir cette attitude dès la première minute." Le coach Vincent Collet est tout aussi frustré de se déliter de cette manière dans le deuxième quart-temps, tout s'étant arrêté dès l'entame. Le sélectionneur veut se préoccuper des détails, tant ils prennent vite de l'importance... Si le Canada venait à se confirmer comme futur adversaire, il estime qu'il serait largement favori au vu de l'avancée du tournoi : "Il faut qu'on réagisse, il faut jouer notre va-tout."

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