Aurélie SACCHELLI, Media365, publié le mercredi 09 novembre 2022 à 10h14
Alors qu'il attendait avec impatience les essais de mardi au volant de son prototype de la Yamaha 2023, Fabio Quartararo est tombé de haut, notamment concernant la vitesse de pointe de sa moto.
« J'ai vraiment hâte d'être à mardi pour essayer cette nouvelle moto et voir ce qu'on peut faire. » A peine descendu de sa moto dimanche à Valence pour le dernier Grand Prix de la saison, où il n'a pas réussi le miracle de conserver son titre de champion du monde face à Francesco Bagnaia, Fabio Quartararo était déjà tourné vers la journée de tests de ce mardi, où il allait essayer un prototype de la Yamaha de 2023. Mais ce fut la douche froide pour le vice-champion du monde ! Le Niçois est celui qui a effectué le plus de tours sur la piste de Valence (92), mais il n'a signé que le neuvième temps, à 546 millièmes du vainqueur de cette journée de tests, Luca Marini (Ducati). Alors que les tests effectués plus tôt dans la saison l'avaient plutôt rassuré sur la vitesse de pointe de sa moto (son gros point noir de 2022), Fabio Quartararo n'a pas caché sa déception, au micro de Canal+.
Quartararo : "Notre vitesse est toujours aussi mauvaise"
« Je suis un petit peu déçu. On s'attendait à beaucoup mieux, notamment sur la vitesse. On a fait des tests à Misano, à Barcelone, Cal (Chutchlow) a fait des tests à Jerez... Ils ont clairement vu une amélioration sur la vitesse de pointe, et nous, rien du tout. J'ai fait une fois un petit peu mieux que les autres tours, mais c'est parce que j'ai bénéficié d'une aspiration. Mais sinon, notre vitesse est toujours aussi mauvaise. Il va falloir analyser ce qu'il se passe et voir pourquoi on n'a pas eu d'amélioration. C'est bizarre car sur les deux tests que j'ai faits, j'ai senti une amélioration sur le moteur, et pas ici. J'aurais préféré partir (en vacances) sur une meilleure note, un meilleur feeling. J'ai de l'espoir car ça a marché sur les tests d'avant, donc il n'y a pas de raison que ça ne marche pas pour le futur. Il va falloir trouver une solution. » Le pilote français n'a pas non plus paru ravi des nouveaux éléments aérodynamiques de sa moto. « On souhaitait améliorer la façon dont la moto tourne, mais je n'ai vu aucune différence. Avoir plus d'appui aérodynamiques est intéressant si tu as suffisamment de chevaux pour ne pas être pénalisé au niveau de la vitesse de pointe. Sans moteur, ça ne sert pas à grand-chose », a-t-il confié à L'Equipe. Pas de quoi partir en vacances l'esprit léger, donc. Les ingénieurs Yamaha ont désormais trois mois, avant les essais de Sepang, pour travailler au mieux sur cette vitesse de pointe tellement indispensable en MotoGP, quel que soit le talent du pilote.