Marie Mahé, Media365 : publié le mercredi 28 août 2024 à 16h20
Ce mercredi, dans un entretien accordé à L'Equipe, Alexis Hanquinquant (38 ans) a notamment évoqué son futur rôle de porte-drapeau de la délégation française, à quelques heures de la cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques de Paris 2024.
Plus que quelques heures et les Jeux Paralympiques d'été de Paris 2024 commenceront officiellement. Ce mercredi soir aura lieu la cérémonie d'ouverture de ce prestigieux événement. La délégation française sera emmenée par Nantenin Keita, en compagnie du paratriathlète Alexis Hanquinquant. Tous deux avaient été officialisés, dans ce rôle de porte-drapeau de la délégation française, le 11 juillet dernier. Aujourd'hui âgé de 38 ans, Hanquinquant a été médaillé d'or en para-triathlon à Tokyo en 2021 et il est le grandissime favori à sa propre succession d'une épreuve qui se déroulera ce dimanche matin.
Hanquinquant : "J'aime bien l'image de la cerise sur le gâteau"
Ce mercredi, le Normand a partagé son impatience à l'idée de disputer ces premier Jeux Paralympiques de l'histoire en France, en tant que porte-drapeau, dans un entretien accordé au quotidien sportif français L'Equipe : "J'aime bien l'image de la cerise sur le gâteau. Ces Jeux seront encore meilleurs en étant porte-drapeau ! Je suis très honoré que les athlètes aient voté pour moi. C'est forcément une pression supplémentaire mais finalement on veut tous réussir notre course, donc je le vois comme une opportunité exceptionnelle. Je ne m'en rends pas encore compte mais cette cérémonie va être grandiose, une première hors d'un stade. J'en ai des frissons d'avance, ça va être magique." Ce rôle de porte-drapeau, Alexis Hanquinquant compte bien l'utiliser comme il se doit et faire en sorte de passer un message : "J'ai envie de marteler que les Jeux Paralympiques ne sont pas des Jeux au rabais. Ce sont des Jeux Olympiques avec une petite résilience en plus. Les athlètes vont avoir la même détermination, le même objectif de médaille, le même résultat du dépassement de soi. Mais la différence, c'est qu'on va le faire avec une prothèse, un fauteuil, un guide, une pathologie qui parfois est invisible. Et pour moi, ces médailles sont tout aussi belles que les médailles olympiques."