Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 27 août 2024 à 16h17
Si le porte-drapeau veut réussir le doublé paralympique dimanche, il lui faudra dompter les eaux de la capitale.
Le grand jour sera pour dimanche du côté d'Alexis Hanquinquant, qui aura d'abord porté le drapeau en compagnie de Nantenin Keïta (athlétisme). En tant que champion sortant, il figurera parmi les favoris du triathlon, dont la partie de natation aura lieu dans la Seine exactement comme pour les valides. Et le Normand a bien remarqué que le courant avait faibli par rapport au début du mois, ainsi qu'il l'a expliqué lundi à RMC Sport : "J'ai forcément suivi, ça fait un moment que j'ai les yeux rivés sur la Seine. Je fais partie des meilleurs nageurs et je mise aussi sur ce courant pour faire des écarts. On a un retour avec un courant défavorable, c'est là que la course va se lancer. C'est à l'issue de la reconnaissance que l'on va pouvoir établir quelques stratégies, et moi, j'ai forcément déjà réfléchi à ça."
"Le handicap, finalement, ça ne veut rien dire"
La météo s'annonce bonne, voire même très bonne selon le champion de France de boxe full contact 2010 - trois mois avant son grave accident du travail : "Les températures seront très acceptables pour la saison, c'est super car le beau temps fera venir les gens." Au niveau de l'engouement général, il appelle encore à ce que le match retour des Paralympiques soit gagné de la même manière que la manche aller olympique de Paris 2024 : "Tous ceux qui hésitent encore un petit peu, il reste quelques places et ça se remplit à vitesse grand V. Plus on est de fous, plus on rit, donc venez !"
Avec un message d'inclusion toujours martelé, celui que les Jeux Paralympiques ne sont pas des Jeux au rabais, mais bien des "Jeux Olympiques avec une petite différence" : "Le handicap, finalement, ça ne veut rien dire. On est tous handicapés, on a tous des petites différences. On sait qu'en France, il y a un enjeu majeur de développer l'accessibilité du sport pour tous." Faire passer tous ces beaux messages avec le drapeau dès mercredi soir, avec l'appui ensuite des sites iconiques de la capitale durant les dix jours de compétition : le programme s'annonce exceptionnel.