Guillaume MARION, Media365 : publié le lundi 12 avril 2021 à 12h05
Victorieux dimanche du Masters d'Augusta, Hideki Matsuyama n'a pas caché son émotion en conférence de presse au moment d'évoquer sa victoire et l'impact qu'elle va avoir au Japon.
Dimanche, Hideki Matsuyama a écrit l'histoire en devenant le premier japonais à remporter un titre majeur en golf. A l'issue de sa victoire au Masters d'Augusta, ce dernier originaire de l'île de Shikoku est revenu sur son émotion en fin de parcours. « Dimanche, je me sentais vraiment bien jusqu'au premier tee. J'ai alors réalisé que j'étais dans le dernier groupe du Masters et que j'étais en tête de quatre coups. Et là, je suis vraiment devenu nerveux. Mais je me suis repris, et le plan aujourd'hui était de faire de mon mieux pendant 18 trous. (...) Quand le dernier putt est rentré, je ne pensais vraiment à rien. Mais quand j'ai serré Xander (Schauffele) dans mes bras, j'ai vu mon caddie, Shota (Hayafuji), et je l'ai serré dans mes bras, j'étais heureux pour lui parce que c'était sa première victoire avec moi. Et puis ça a commencé à rentrer en moi, cette joie d'être un vainqueur du Masters », a notamment expliqué Matsuyama, en conférence de presse.
Matsuyama pense désormais aux Jeux Olympiques
« J'ai remporté le premier titre majeur (masculin) au Japon, mais cela ne fait pas spécialement le plus grand joueur japonais de l'histoire. C'est surtout excitant de penser qu'il y a beaucoup de jeunes au Japon qui nous regardent aujourd'hui. J'espère que dans cinq ou dix ans, lorsqu'ils seront un peu plus âgés, certains d'entre eux joueront au plus haut niveau mondial. Mais il me reste encore beaucoup d'années à vivre, alors ils devront encore se mesurer à moi, a par la suite confié le Japonais. Mais je suis heureux pour eux, car j'espère qu'ils seront capables de suivre mes traces. (...) J'ai vraiment hâte d'être aux Jeux Olympiques de Tokyo. Si je fais partie de l'équipe, et il semble que ce sera le cas, je ferai de mon mieux pour représenter mon pays, et j'espère que je jouerai bien. Si je voudrais être le dernier porteur de la flamme ? Pourquoi pas, si cela colle à mon emploi du temps et qu'on me le demande, cela serait un grand honneur. »