Aurélie Sacchelli, Media365, publié le vendredi 30 décembre 2022 à 21h07
Dans son message du Nouvel An, le président du Comité international olympique Thomas Bach a fait savoir qu'il souhaitait que les sanctions soient maintenues contre les sportifs russes et biélorusses.
Chaque année, le président du Comité international olympiques délivre son message du Nouvel An, et celui de 2022 était particulièrement attendu. En cette année marquée à la fois par les Jeux Olympiques d'hiver de Pékin et l'envahissement de l'Ukraine par la Russie 3 jours après la cérémonie de clôture, Thomas Bach a évidemment évoqué ces deux sujets. Le président du CIO s'est d'abord réjoui du succès des JO de Pékin, disputés alors que la pandémie de coronavirus faisant encore rage en Chine : « Avec les Jeux Olympiques d'hiver Beijing 2022, qui ont été vraiment exceptionnels, nous avons écrit l'histoire ensemble. Ces Jeux ont été confrontés à des défis sans précédent sur fond de tensions politiques et de pandémie mondiale. Malgré cela, ils ont offert les conditions les plus extraordinaires qui soient aux athlètes dans un environnement totalement sûr et sécurisé. Les athlètes ont exprimé leur gratitude en se montrant à la hauteur et ont impressionné le monde par la façon dont ils ont su faire face à ces défis et à l'adversité. Ils nous ont montré à tous le meilleur de ce que l'humanité pouvait être, si nous nous rassemblons dans la paix et la solidarité. »
Bach : "Une violation flagrante de la Trêve olympique"
Mais Thomas Bach s'est montré plus grave lorsqu'il a fallu évoquer la guerre : « Trois jours seulement après la cérémonie de clôture de Beijing, la Russie a envahi l'Ukraine dans une violation flagrante de la Trêve olympique et de la Charte olympique. Le CIO a immédiatement condamné la guerre et a sanctionné les États et gouvernements russes et bélarussiens de manière sans précédent. Ces sanctions impliquent notamment qu'aucun événement sportif international ne doit être organisé ou soutenu en Russie ou au Bélarus, qu'aucun symbole national de ces pays ne doit apparaître lors de rencontres ou d'événements sportifs. » Le président du CIO n'y est ensuite pas allé par quatre chemins : « Ces sanctions contre les États et gouvernements russes et bélarussiens doivent rester bien en place. » Alors que les qualifications pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont déjà débuté dans certains sports ou vont commencer prochainement dans d'autres, les sportifs russes et biélorusses resteront donc à l'écart. A moins d'un retournement de situation au CIO dans les prochains mois.