Euro 2022 (F) : L'arbitrage dans le viseur de Krumbholz avant le match face au Monténégro

Mathieu WARNIER, Media365, publié le samedi 12 novembre 2022 à 16h55

A la veille du match face au Monténégro dans le cadre du Tour Principal de l'Euro 2022, Olivier Krumbholz n'a pas mâché ses mots au sujet de l'arbitrage dans la compétition.

C'est un débat qui revient toujours plus chaque année. Avec à peine un mois entre la compétition majeure féminine et celle masculine, les arbitres peuvent rarement enchaîner deux grands tournois. Autrement dit, autant la Fédération Internationale de handball (IHF) que la Fédération Européenne (EHF) doivent faire des choix et, parfois, renoncer à sélectionner les meilleurs sifflets. Une situation qu'Olivier Krumbholz n'a pas manqué de critiquer ce samedi, ce dernier assurant avoir « l'impression que le hand féminin est un champ d'expérimentation » pour les instances internationales. « On se dit que ce n'est pas grave, que les filles sont suffisamment correctes pour qu'il n'y ait pas d'incidents lorsque l'arbitrage dévisse complètement, a ajouté le sélectionneur tricolore. Quand on parle de parité, on pourrait se pencher sur ces problèmes. Est-ce que c'est logique de réserver les meilleurs arbitres du monde pour la compétition masculine ? Je m'interroge. »


Krumbholz : « Si on tombe sur une paire médiocre... »

Des critiques qui interviennent à la veille de l'entrée en lice des Bleus dans le Tour Principal de l'Euro 2022 face au Monténégro. Alors que la rencontre se déroulera en Macédoine du Nord, la présence de nombreux supporters venus des Balkans pourrait faire monter l'ambiance et jouer sur le déroulement de la rencontre. « Il faudra qu'il y ait de la qualité dans l'arbitrage, a ajouté Olivier Krumbholz lors de cette conférence de presse. Le Monténégro a l'habitude de jouer en tentant d'influencer énormément les arbitres. Si on tombe sur une paire médiocre, elle se fera balader, ce sera sans limite. Si elles se rendent compte qu'il y a une ouverture, elles vont en profiter. » S'il admet que « s'ils sont 200, ils feront du bruit pour 800 », le patron des Bleues compte sur l'expérience de ses joueuses vis-à-vis de ces ambiances potentiellement hostiles pour ne pas tomber dans le piège. « Ce n'est pas la première fois qu'on aura une bande d'énergumènes qui cherchera à nous impressionner », a-t-il conclu.

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