Mathieu Warnier, Media365 : publié le jeudi 14 mars 2024 à 19h55
Alors que l'Atlético de Madrid s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des Champions ce mercredi aux dépens de l'Inter Milan, les heures précédant la rencontre ont été marquées par des chants racistes à l'encontre de Vinicius, qui les a dénoncé sur les réseaux sociaux.
Les supporters de l'Atlético de Madrid ont encore fait parler d'eux. Ce mercredi, ils ont pu assister à la qualification des leurs pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Après avoir inversé le score du match aller, les Colchoneros ont eu le dernier mot aux tirs au but face à l'Inter Milan, finaliste la saison passée. Mais, en amont de cette rencontre, des chants racistes ont été entonnés et ont pris directement pour cible l'attaquant du Real Madrid Vinicius. « Alé, alé, alé, Vinicius chimpanzé » a pu être entendu aux abords du Civitas Metropolitano dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Ce qui n'a absolument pas échappé au Brésilien, qui a mis l'UEFA devant le fait accompli. « J'espère que vous avez déjà pensé à leur punition, a-t-il déclaré sur le réseau social Twitter en commentaire d'un message relayant cette vidéo. C'est une triste réalité qui arrive même lors de matchs où je ne suis pas présent. »
Vinicius est devenu une cible
Des insultes à caractère raciste qui ne sont malheureusement pas une première pour Vinicius depuis son arrivée au Real Madrid en 2018. La multiplication des faits de même nature font désormais de l'attaquant international brésilien ont forcé le natif de São Gonçalo à prendre toujours plus position, devenant même un leader de la lutte contre les discriminations dans le football en Espagne, lui qui a déjà été victime de faits similaires à Séville et à Barcelone cette saison. En ce qui concerne les supporters de l'Atlético de Madrid, Vinicius est devenu une de leur cible de choix. L'épisode le plus marquant remonte à janvier 2023 quand certains d'entre-eux avaient pendu un mannequin à l'effigie de l'attaquant des Merengue à un pont de la capitale espagnole. Quatre ultras de l'Atlético avaient alors écopé d'une interdiction de stade pour deux ans. Trois personnes s'en étant pris au Brésilien à Valence l'an passé ont été bannies à vie par le club et devront répondre de leur actes devant la justice.