Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 08 octobre 2024 à 15h46
Auteur d'un triplé lors de la victoire de Saint-Etienne contre Auxerre (3-1), l'ancien Bordelais Zuriko Davitashvili, qui n'avait pas encore marqué avec les Verts, a-t-il enfin lancé sa saison ?
Enfin ! Abonnés à la zone rouge depuis le début de cette saison de leur retour en Ligue 1, les Verts ont fini par s'en extirper en dominant Auxerre samedi (3-1), deux semaines après avoir reçu une claque monumentale à Nice (0-8). Les hommes d'Olivier Dall'Oglio s'en sont donc relevés, avec un match nul arraché à Nantes (2-2), et donc ce deuxième succès de la saison, lors d'un duel de promus qui a tourné en leur faveur principalement grâce à un homme : Zuriko Davitashvili.
L'attaquant géorgien, recruté pour 6 millions d'euros à Bordeaux lors de l'intersaison - un montant qui n'a pas manqué de faire parler -, n'avait jusqu'alors pas réussi à marquer sous la tunique stéphanoise, signant un début d'aventure dans le Forez mitigée. Ce qui, là aussi, ne manquait pas de faire parler, malgré deux passes décisives. Mais il a donc enfin ouvert son compteur dans le Chaudron, en inscrivant un triplé. Et il aurait même pu finir avec un quadruplé, voire un quintuplé...
"Une grosse frappe de balle"
"Zuriko a été grand ce soir, c'est certain. Il a été fort, il aurait pu être encore plus fort. Il s'est créé pas mal d'occasions. Et il a été récompensé de son travail. Il y a un petit moment qu'il n'avait pas marqué. Mais là, on peut dire qu'il a fait un match plein, a ensuite déclaré Dall'Oglio en conférence de presse. Un technicien stéphanois qui "pense que ça peut être un déclic. Par rapport à ce qu'on avait vu cet été, certaines choses qu'on n'avait plus vues après, malheureusement."
Davitashvili (23 ans), qui était de l'héroïque Euro des hommes de Willy Sagnol, a "cette capacité à percuter, cette capacité à finir" et "une grosse frappe de balle", ajoute Dall'Oglio, tout en précisant qu'il "faut que ça devienne un joueur complet, capable d'attaquer, de défendre, de créer des espaces aussi pour ses partenaires. Je pense qu'il y a encore une marge de progression." A confirmer, donc.