Axel Allag, Media365, publié le vendredi 22 novembre 2024 à 15h11
Pep Guardiola, qui a prolongé jusqu'en 2027 jeudi, a réaffirmé qu'il restera sur le banc des Citizens même en cas d'une éventuelle relégation du club dans le cadre du 'procès du siècle'.
Pep Guardiola a accepté en "seulement deux heures" le nouveau bail proposé par ses dirigeants, jusqu'en 2027. Une décision prise "pour la météo" sur le ton de la plaisanterie, et surtout pour éviter un nouveau feuilleton autour de son avenir la saison prochaine. "J'ai senti que je devais rester ici. Bien sûr, parce qu'ils me veulent. Pour des raisons évidentes, pour les résultats et parce que nous nous connaissons depuis longtemps" a justifié l'entraîneur des quadruples champions d'Angleterre en titre, conscient que lui comme ses joueurs ne devront surtout pas baisser le pied dans les mois à venir. "C'est la même chose avec les joueurs. Nous avons des joueurs incroyables et légendaires ici, mais il faut être performant. Si vous ne jouez pas, notre propriétaire, notre président et nos fans diront 'que se passe-t-il ? Nous devons changer'. Tout le monde est sous pression, moi le premier".
"Une seule équipe a remporté quatre Premier Leagues d'affilée"
Sportivement, Manchester City connaît en effet une nette baisse de régime matérialisée par les quatre défaites consécutives toutes compétitions confondues, une situation que Guardiola a tenu à relativiser. "Vous êtes capable de perdre quatre matchs d'affilée, mais en même temps, vous pouvez gagner quatre Premier Leagues d'affilée. La différence est que la plupart des équipes sont capables de perdre quatre matchs d'affilée dans des situations différentes mais une seule équipe a remporté quatre Premier Leagues d'affilée", a-t-il recadré, voulant désormais "briser la situation" et cette série entamée face à Tottenham en Leagues Cup, un adversaire que City recevra à l'Etihad Stadium samedi en Premier League (18h30).
La décision de prolonger, en outre, n'a visiblement pas été impactée par les possibles sanctions planant sur City dans le cadre du 'procès du siècle' et les 115 infractions aux réglementations de la Premier League dont le verdict pourrait tomber au printemps 2025, au plus tôt. "Je l'ai dit il y a six mois. Si nous sommes relégués, je serai là et l'année prochaine nous remonterons jusqu'en Premier League, je le savais à l'époque, je le ressens maintenant".