Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 06 octobre 2023 à 10h00
La commission de discipline de la LFP a sanctionné d'un match avec sursis les joueurs parisiens ayant repris des chants insultants envers les Marseillais après le Classique, alors que le Virage Auteuil écope d'un match de suspension ferme pour des chants homophobes.
Les sanctions sont tombées. Réunie jeudi à Paris, la commission de discipline de la LFP (Ligue de football professionnel) a sanctionné d'un match avec sursis les quatre joueurs du PSG, Ousmane Dembélé, Randal Kolo Muani, Achraf Hakimi et Layvin Kurzawa, qui avaient repris des chants insultants envers les Marseillais à l'issue de la victoire dans le Classique le 24 septembre dernier (4-0). "Nous regrettons sincèrement des paroles que nous n'aurions pas dû tenir", avaient-ils écrit dans un message commun d'excuse posté sur les réseaux sociaux. "Nous sommes bien conscients de l'impact de nos gestes et de nos mots vis-à-vis du public, notamment des plus jeunes qui rêvent devant un match de foot", ont-ils poursuivi, et "à l'avenir, nous ferons tout pour respecter plus encore notre devoir d'exemplarité".
Le PSG réagit
Concernant les chants homophobes entonnés par le Virage Auteuil, qui s'étaient propagés dans l'ensemble du Parc des Princes ou presque, la tribune sera fermée pour un match ferme et un avec sursis, et cette sanction prendra effet à l'occasion de la réception de Strasbourg, le 21 octobre dans le cadre de la 9e journée de Ligue 1. "Le Paris Saint-Germain déplore que la commission de discipline ait décidé d'appliquer une sanction extraordinaire contre le club en prononçant la fermeture de la tribune Auteuil pour deux matches dont un avec sursis, a réagi le club de la capitale dans un communiqué. Le club regrette que la commission ait fait le choix d'une mesure excessive et collective de nature à mettre à mal le travail de dialogue et de prévention engagé par le Club avec les acteurs associatifs, institutionnels et les supporters. Conscient de l'importance du combat et des symboles, le club ne fera pas appel. Le club entend poursuivre le travail qu'il mène avec les acteurs engagés contre les discriminations pour faire évoluer les mentalités." Depuis, d'autres chants homophobes ont été entendus, comme lors de Rennes-Nantes, ce qui pourrait aussi valoir une sanction au club breton.