Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 09 décembre 2024 à 21h11
Encore de retour en France, l'ancien entraineur lyonnais Peter Bosz, aujourd'hui au PSV Eindhoven, se méfie de Brest, son adversaire mardi en Ligue des champions.
Francophile convaincu depuis son passage à Toulon en tant que joueur, à Toulon (1988-1991), Peter Bosz aime revenir dans l'Hexagone, malgré une fin d'aventure compliquée sur le banc de l'OL il y a un peu plus de deux ans. Le technicien néerlandais, qui revit depuis son arrivée sur le banc du PSV Eindhoven, garde d'ailleurs un bon souvenir de sa dernière visite en France. C'était en octobre, et son équipe avait décroché un match nul très heureux contre le PSG au Parc des Princes (1-1).
Le PSV sur six succès de rang
"J'ai vécu de très bons moments en France, mais aussi de très difficiles. Avec du recul, je les ressens avec beaucoup de plaisir", a-t-il déclaré en conférence de presse, avant d'évoquer l'affrontement de mardi soir contre Brest à Guingamp, pour le compte de la 6e journée de la Ligue des champions. Et si les Bretons surprennent, avec 10 points au compteur et une 11e place au classement de cette nouvelle formule de la première phase, les joueurs du PSV, largement en tête de leur championnat et qui restent sur six succès de rang toutes compétitions confondues, occupent eux le 18e rang, à deux longueurs des Bretons.
"Un très bon adversaire, qui a tout notre respect"
Des adversaires dont les Néerlandais se méfient. "Beaucoup ne nous attendaient pas à ce niveau, Brest non plus, mais ils ont mérité leurs points. On va rencontrer un très bon adversaire, qui a tout notre respect. Il faudra s'adapter à une grande intensité et ne pas trop prendre de risques par rapport à eux", a encore confié Bosz, qui rappelle que "le plus important est d'être bien organisé. Contre le PSG, on avait été mis sous pression, mais nous étions parvenus à nous en sortir." Un résultat du même type au Roudourou rapprocherait le PSV Eindhoven de la qualification pour les barrages, et validerait celle des Brestois.