Axel Allag, Media365, publié le mercredi 03 janvier 2024 à 16h37
Tandis que les différents candidats au rachat ou à la concession du Stade de France avaient jusqu'à ce mercredi midi pour déposer officiellement leur dossier de candidature, le PSG, un temps intéressé, se serait retiré de la course, selon des informations du Parisien.
Le PSG est hors course concernant le rachat du Stade de France. Le club de la capitale, via QSI, son propriétaire, n'a jamais masqué son intérêt dans ce dossier, mais il était plutôt là afin de presser la mairie de Paris suite au refus d'Anne Hidalgo d'évoquer un rachat du Parc des Princes. A titre de rappel, suite à une concession de trente ans accordée par l'État en 1995 au consortium Vinci (deux tiers)-Bouygues (un tiers), l'enceinte où les Bleus sont devenus champions du monde en 1998 aura un nouvel exploitant. Et cela à partir de juillet 2025. Les différents candidats au rachat ou à la concession du Stade de France avaient jusqu'à ce mercredi midi pour déposer officiellement leur dossier de candidature et, hormis le PSG selon Le Parisien, tous les autres candidats qui avaient répondu à l'appel à manifestation d'intérêt (AMI) au printemps dernier auraient déposé un dossier afin de répondre au cahier des charges.
Deux autres pistes privilégiées par le PSG
Le consortium Vinci-Bouygues, actuel concessionnaire, se serait positionné pour une nouvelle concession ; la société GL Events associée à Paris Entertainment Company serait également intéressée par le volet concession tandis que le groupement français Stade de France serait le candidat à un rachat de l'enceinte en intégrant la FFF (fédération française de football) et la FFR (fédération française de rugby) dans son projet. Selon nos confrères du Parisien, les dirigeants du PSG voudraient se focaliser sur deux autres pistes : l'acquisition du Parc des Princes ou la construction d'un nouveau stade. Par ailleurs, la récente arrivée dans le capital d'Arctos aurait également eu un rôle important dans la décision du PSG de se focaliser sur d'autres projets. Après la phase finale de l'étude, l'État, lui, entrera en discussions avec le repreneur potentiel avant de donner sa réponse, attendue avant la fin d'année.