Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 25 juillet 2024 à 14h21
Prodige du football colombien, l'attaquante du Real Madrid Linda Caicedo (19 ans) sera le principal danger pour les Bleues jeudi soir en ouverture du tournoi olympique.
Comme on se retrouve... Pour sa troisième participation aux Jeux Olympiques, la sélection colombienne féminine de football va encore retrouver les Bleues en phase de poules, jeudi soir (21h) à Décines-Charpieu, dans le stade de l'Olympique Lyonnais. C'était déjà le cas pour leur découverte de la compétition, à Londres en 2012. Les Tricolores s'étaient imposées 1-0 face aux Colombiennes lors de leur troisième match, sur un but d'Elodie Thomis. Lors de leur deuxième participation, en 2016 à Rio de Janeiro, c'est en ouverture de la première phase que les deux équipes s'étaient affrontées. Avec une nouvelle victoire des Bleues (4-0), sur un but contre son camp et des réalisations d'Eugénie Le Sommer, présente dans le groupe d'Hervé Renard pour cette édition parisienne, Camille Abily et Amel Majri. Mais pour ce troisième duel olympique entre les deux sélections, les Cafeteras peuvent compter sur un nouvel atout de choix : la jeune attaquante Linda Caicedo (19 ans), surnommée la « Messi colombienne », rien que ça.
"Prendre du plaisir"
C'est en 2022 que cette véritable surdouée s'est définitivement révélée, à l'occasion du Mondial des moins de 20 ans. Elle a été la principale artisane du beau parcours de la Colombie, qui est arrivée jusqu'en finale, et terminé meilleure buteuse et deuxième au classement de la meilleure joueuse de la compétition. Une année où, à seulement 17 ans, elle a été élue meilleure joueuse de la Copa America. Linda Caceido a encore crevé lors de la dernière Coupe du monde, où sa sélection, comme les Bleues, a été éliminée en quarts de finale. Elle terminera avec deux buts, dont le plus du tournoi lors de la prestigieuse victoire contre l'Allemagne. Aujourd'hui au Real Madrid, celle qui a débuté chez les professionnelles à 14 ans est très ambitieuse, mais garde les pieds sur terre. "Je poursuis ma progression. La pression peut parfois être lourde, mais je me suis préparée mentalement pour pouvoir continuer à faire ce que j'aime et prendre du plaisir", martèle-t-elle. Et c'est bien là l'essentiel.