FC Barcelone : Un nouveau scandale dans le cadre de « l'affaire Negreira » ?

Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 13 janvier 2024 à 14h20

Alors que le FC Barcelone fait face à des accusations de corruption dans ce qui est appelé « l'affaire Negreira », la presse espagnole fait savoir que des documents auraient été détruits par un des responsables des arbitres à l'occasion de son licenciement.

Le FC Barcelone reste englué dans « l'affaire Negreira ». Alors que le club catalan doit défier ce dimanche le Real Madrid à l'occasion de la finale de la Supercoupe d'Espagne, le quotidien El Confidencial a publié une information qui pourrait s'avérer problématique. En septembre dernier, une perquisition a eu lieu dans les bureaux du Comité Technique des Arbitres (CTA) afin de saisir des documents pouvant permettre de faire toute la lumière sur les accusations de corruption qui pèsent sur le FC Barcelone en lien avec les versements s'élevant à plusieurs millions d'euros effectués en faveur de l'ancien vice-président du CTA José Maria Enriquez Negreira entre 2001 et 2018. Cette fois, les doutes concernent l'ancien président du CTA Victoriano Sanchez Arminio. En effet, ce dernier aurait « détruit des documents » en marge de son licenciement, selon les propos prêtés à Antonio Rubino Pérez, alors adjoint au CTA.

Sanchez Arminio aurait détruit des documents pendant des heures

« Les agents ont demandé des informations sur les documents à localiser et M. Rubinos Pérez a spontanément déclaré qu'il pensait qu'une partie n'avait pas été retrouvée, affirmant que, selon lui, le jour où Victoriano Sanchez Arminio a quitté ses fonctions, il a passé au moins deux ou trois heures dans le destructeur de papier éliminant les documents », précise le quotidien dans ses colonnes. Ce dernier ajoute que la perquisition n'a pas été fructueuse concernant Victoriano Sanchez Arminio alors que les agents ont précisé dans un procès-verbal que « les documents liés aux contrats de la commission arbitrale se trouvent dans le bureau du secrétaire ». Une autre zone d'ombre tient à l'exploitation des messageries des principaux mis en cause dans cette affaire. « Bien qu'il n'y ait aucune trace de trois d'entre eux et de l'ancien président, M. Sánchez Arminio, le compte de la présidence s'avère complètement vide », précisent les enquêteurs, selon El Confidencial. Des éléments qui jettent un peu plus le trouble dans une affaire qui pourrait être lourde de conséquences pour le FC Barcelone.

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