Juba Touabi, Media365, publié le lundi 29 avril 2024 à 16h21
La Fédération espagnole de football (RFEF) se retrouve dans une situation particulièrement tendue, avec un risque de sévères sanctions.
L'intervention du gouvernement espagnol dans les affaires de la RFEF, bien que motivée par des accusations de corruption et de mauvaise gestion sous la présidence de Luis Rubiales, risque de violer les principes d'autonomie des organisations sportives établis par la FIFA et l'UEFA. Ces organismes internationaux de football sont très stricts en matière d'ingérence politique et ont déjà pris des mesures drastiques dans le passé contre des fédérations nationales pour des raisons similaires.
La menace d'exclusion des compétitions internationales n'est pas seulement symbolique ; elle pourrait avoir de très grandes conséquences pour le football espagnol, affectant tout, des clubs participant aux compétitions européennes aux équipes nationales jouant dans les tournois internationaux. Le gouvernement espagnol doit répondre de manière convaincante à l'ultimatum de la FIFA et de l'UEFA pour éviter des sanctions. Les deux instances attendent un retour des autorités espagnoles avant vendredi à en croire les informations du journal AS.
Luis Rubiales nie les accusations de corruption
Cette réponse doit non seulement clarifier les actions prises mais aussi démontrer un respect strict des normes internationales concernant l'autonomie des organisations sportives. Le cas de Luis Rubiales, avec ses multiples accusations, complique encore la situation, soulignant la nécessité d'une gouvernance transparente et responsable au sein de la Fédération espagnole de football.
Ce lundi lors d'une audition dans le cadre de l'enquête pour corruption autour de contrats signés entre 2018 à 2023, Luis Rubiales a nié toute irrégularité. « Ce que je maintiens et maintiendrai toujours, et je suis convaincu que la justice sera rendue, c'est qu'il n'y a jamais eu d'argent reçu de manière irrégulière, il n'y a jamais eu d'appel d'offres irrégulier », a-t-il confié aux journalistes devant le tribunal de Majadahonda. Le football espagnol a vécu des jours meilleurs.