Axel Meunier, Media365, publié le mardi 12 novembre 2024 à 15h07
Interrogé en conférence de presse, Dayot Upamecano a abordé deux thématiques fortes : le leadership de Kylian Mbappé au sein de l'équipe de France et l'intensité du calendrier des joueurs de football professionnel.
Interrogé sur la place de Kylian Mbappé en équipe de France, Dayot Upamecano n'a pas caché son envie de voir l'attaquant du Real Madrid retrouver le rôle de capitaine. "J'espère qu'il va revenir et qu'il reprendra le brassard", a-t-il confié, louant le charisme et l'importance de son coéquipier pour le collectif tricolore. Malgré le silence de Didier Deschamps sur l'absence d'un nouveau leader, le défenseur du Bayern Munich a exprimé son soutien à l'ancien parisien, absent pour ce rassemblement : "J'espère le revoir très vite, c'est notre capitaine", a-t-il déclaré, confiant ainsi à quel point il est essentiel à l'équipe. Invité à répondre sur une éventuelle candidature au brassard, le joueur de 26 ans a préféré rester discret : "Je reviens d'un rassemblement où j'étais blessé. Je suis quelqu'un qui préfère prendre la parole sur le terrain et pas en dehors".
"Pourquoi ne pas aller jusqu'à la grève ?"
L'autre point soulevé par le défenseur concerne l'accumulation des matchs, un problème récurrent pour les joueurs de haut niveau. Upamecano s'est montré très préoccupé par le calendrier surchargé et l'impact que ce rythme infernal peut avoir comme conséquence : "Il y a beaucoup trop de matchs, j'espère que les instances vont le comprendre un jour", a-t-il révélé. Le natif d'Évreux a notamment évoqué les blessures que cela pouvait engendrer. Il n'est d'ailleurs pas le seul à critiquer l'intensité du calendrier. En septembre, Rodri, avant le début de la Ligue des champions, avait évoqué une grève des joueurs comme une possibilité "proche" si la situation perdurait. Peu après, le milieu de terrain espagnol de Manchester City s'est gravement blessé, subissant une rupture du ligament croisé du genou droit lors du match contre Arsenal. Alors, à la question de manifestation envers les instances, l'ancien Valenciennois n'a pas hésité à envisager des actions plus radicales si aucune amélioration n'est apportée : "Pourquoi ne pas aller jusqu'à la grève ? Il y a trop de matchs. Il faut qu'on en parle entre nous", a-t-il rétorqué. Une situation délicate déjà décriée plusieurs fois ces derniers mois par d'autres grands noms du football.