Axel Allag, Media365, publié le samedi 01 juin 2024 à 09h03
En Allemagne, Jonathan Clauss représentera l'équipe de France lors de l'Euro. Une perspective énorme pour le piston de l'OM, qui avait manqué le Mondial 2022 sur choix de Didier Deschamps.
Cette fois, Jonathan Clauss en sera. Il n'avait pas participé à la Coupe du monde 2022 au Qatar par choix de Didier Deschamps, qui avait opté pour les convocations de Jules Koundé et Benjamin Pavard dans l'optique d'une défense à 4. Lors du prochain Euro, le piston de l'OM aura la certitude de faire partie de l'aventure, ce qui a engendré un sentiment positif. "En fait, c'est tellement dingue de me dire que j'y serai, c'est une énorme fierté. Mais c'est beaucoup plus de stress et de nervosité parce qu'on n'a vraiment pas le droit à l'erreur. J'ai hâte d'y être et je vais faire en sorte d'être le meilleur possible", a-t-il commenté lors d'un entretien accordé à l'AFP, refusant de voir cette convocation comme une "revanche" par rapport à son absence au Qatar.
"L'équipe de France, c'était un rêve quasi inaccessible"
"À partir de cet hiver 2022, je me suis dit: 'Si tu veux un truc, tu iras vraiment le chercher. Et si jamais tu n'y es pas, c'est que ce ne sera que de ta faute'. J'ai tout fait pour. Sur cette année et demie, je n'ai pas toujours été bien psychologiquement, pas toujours bien physiquement", a convenu Clauss, conscient qu'il a su franchir les étapes de la 6ème division allemande jusqu'à, donc, l'Euro à venir avec la sélection nationale. "L'équipe de France, c'était un rêve quasi inaccessible, c'est pour ça que je profite vraiment. Quand je vis des déceptions, j'utilise mon histoire pour me dire: 'Ouais, t'as déjà bien plus galéré que ça, t'as déjà été bien moins en sécurité'", a tonné le natif de Strasbourg.
La concurrence pour la place de titulaire avec Jules Koundé, elle, est vécue "très sainement" par Clauss, conscient de l'objectif commun unissant le groupe France. "On a des profils totalement différents et pourtant, je pense qu'on apprend tous les deux l'un de l'autre. La discussion est très saine. Tous les deux, on veut jouer, évidemment, mais si l'un joue et pas l'autre, on ne va pas lui mettre des bâtons dans les roues, parce qu'on est là pour un objectif commun", a jugé Clauss, prêt à donner le meilleur de lui-même pour performer avec les Bleus.