Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 10 septembre 2024 à 10h25
Le premier buteur de la finale de Paris 2024 (défaite 5-3 contre l'Espagne en prolongation) a pris du galon.
Enzo Millot est le nouveau capitaine de l'équipe de France Espoirs, version Gérald Baticle et qui a déjà connu un premier accroc avec le nul vendredi face à la Slovénie (1-1) à Angers. A trois matchs de la fin des éliminatoires de l'Euro 2025, les Bleuets sont troisièmes et virtuellement premiers de leur groupe avec un match de moins, mais il n'y a plus le droit à l'erreur et il faudra gagner les trois rencontres restantes, à commencer par celle devant la Bosnie mardi au Mans (à 18h30) - seuls les premiers et les trois meilleurs deuxièmes des neuf poules sont qualifiés.
Baticle : "Un capitaine naturel"
"On doit sortir un gros match et gagner", renchérit le milieu de terrain de Stuttgart, qui va découvrir la Ligue des champions dès la semaine prochaine : "Avec trois victoires, on passe. On a besoin d'un peu de pression pour se mettre au niveau et accomplir nos rêves. On a la chance de jouer sur une bonne pelouse, j'espère qu'on livrera une très bonne prestation." En s'appuyant sur l'engouement de Paris 2024 encore dans les têtes : "Il y avait beaucoup de monde à Angers, merci aux supporters qui viennent à chaque fois. J'espère que ça continuera à ramener des gens, c'était exceptionnel et surtout rare, ça reste dans une partie de la tête mais on doit toujours savoir switcher afin de se concentrer sur de nouveaux objectifs."
Une relation particulière s'est nouée, au fil des semaines et de l'aventure Paris 2024, entre Enzo Millot et Baticle : "C'est beaucoup de fierté pour moi, je dois continuer à être sérieux. Je suis de 2002, je fais partie des plus anciens et j'ai sa confiance. On est restés deux mois et demi tous ensemble, il y a eu beaucoup d'entraînements et de matchs qui ont créé ce lien." "Il est performant et très professionnel", expose le successeur de Thierry Henry, qui honore aussi "un père de famille remarquable" : "Il a les qualités humaines d'un leader joyeux, c'est un capitaine naturel et je ne lui demande pas de se transformer, mais de rester lui-même et exemplaire pour donner encore plus le ton si besoin." Dès le début de match, par exemple, ce sur quoi le sélectionneur insiste afin de ne pas laisser le doute s'installer comme vendredi.