Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 03 décembre 2024 à 08h46
Opposées aux championnes du monde espagnoles mardi soir à Nice, les Bleues sont revanchardes après leur défaite en finale de la Ligue des nations. Et les Espagnoles se méfient de cette "grande équipe".
Après trois victoires en autant de matchs (amicaux) pour débuter son mandat, contre la Jamaïque et la Suisse fin octobre, puis le Nigeria samedi dernier, Laurent Bonadei va passer un premier grand test face à l'Espagne, mardi soir à Nice. Si les championnes du monde seront diminuées, comme n'a pas manqué de le rappeler le successeur d'Hervé Renard sur le banc tricolore, la tâche des Bleues n'en demeure pas beaucoup moins ardue, face à une équipe qui les avaient dominées en février dernier en finale de la Ligue des nations (2-0).
"Ne pas s'en faire une montagne"
Et s'il craint le jeu collectif "bien huilé" des Espagnoles, le nouveau sélectionneur de l'équipe de France féminine, veut croire aux chances de ses joueuses. "Il est aussi important qu'on prenne conscience qu'on a de la qualité et qu'on peut aussi leur poser des problèmes. Il faut se centrer sur nous et ne pas se faire une montagne de cette équipe", a-t-il rappelé en conférence de presse. Dans le camp d'en face, on se méfie aussi de cette "grande équipe", comme l'explique la sélectionneuse Montse Tomé.
La France, "une grande équipe"
"En finale de la Ligue des nations, la France avait un entraîneur différent, jouait différemment. Ils ont changé la structure, mais il y a toujours des joueuses de haut niveau. Nous les connaissons et nous savons que d'un point de vue individuel, c'est une grande équipe", estime-t-elle. Pour sa défenseuse Maria Mendez, cet affrontement face aux Bleues s'annonce "très disputé". Et elle reconnaît qu'après la victoire en finale de la Ligue des nations, "il y a un peu de rivalité" entre les deux équipes.