Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 04 décembre 2024 à 09h21
Alors que le PSG pourrait quitter son stade de toujours, le CUP (Collectif Ultras Paris) a rappelé son attachement au Parc des Princes, et mis la pression sur le président parisien, Nasser Al-Khelaïfi, et la maire de Paris Anne Hidalgo.
Le PSG finira-t-il par quitter le Parc des Princes ? Après avoir brandi plusieurs fois cette menace, devant le refus de la Ville de Paris de céder l'enceinte mythique de la Porte de Saint-Cloud, le président parisien Nasser Al-Khelaïfi a affirmé ces derniers jours que le club de la capitale allait bien s'en aller. "La ville ne nous laisse pas le choix", a répété le Qatari sur RMC. Ce qui ne plaît guère aux supporters parisiens. Et notamment au CUP (Collectif Ultras Paris), qui a rappelé sa volonté de rester au Parc dans un communiqué.
"Indissociable du Parc"
"En tant que supporters, nous voulons rester au Parc. Ce stade est notre maison, l'endroit où nous avons tout connu, les moments de bonheur comme les désillusions. Un départ constituerait une rupture majeure avec l'ADN et l'histoire du club, une véritable déchirure. C'est aussi, et surtout, une affaire de passion et de transmission. D'identité, aussi. Le Paris SG a la sienne, à jamais indissociable du Parc", peut-on d'abord lire, dans ce texte qui cite "des solutions sérieuses", comme "un bail emphytéotique de très longue durée pour un loyer modéré, le financement par la mairie de tout ou partie des travaux, la possibilité pour le Paris SG d'utiliser commercialement des espaces voisins."
L'appel à Al-Khelaïfi et Hidalgo
"Nous demandons donc au président du PSG, M. Nasser Al-Khelaïfi, de considérer notre position. Nous appelons la Maire de Paris, Mme Hidalgo, et les différentes composantes du Conseil Municipal à enfin transmettre officiellement à la direction du club une proposition acceptable de bail emphytéotique qui permette un agrandissement du stade qui accompagnerait l'essor du club." Et d'appeler à se mobiliser "pacifiquement mais fermement" pour rappeler leur attachement au Parc des Princes. Les ultras seront-ils entendus ?